Proche du Real Madrid en 2017, Kylian Mbappé a finalement opté pour le PSG. Un transfert historique pour le club de la capitale sur lequel est revenu Luis Ferrer, qui a joué un rôle majeur dans cette opération.
Après sa spectaculaire saison du côté de l’AS Monaco, Kylian Mbappé s’est retrouvé convoité par les plus prestigieux clubs européens. Le RealMadrid a notamment fait le forcing pour tenter d’arracher la signature du natif de Bondy à l’été 2017, et à en croire les informations de la presse espagnole, un accord de principe aurait même été conclu entre les deux parties. Mais c’est finalement le Paris Saint-Germain qui a réussi à boucler l’opération, sous la forme d'un prêt avec option d’achat obligatoire de 180M€ bonus compris. Dans un entretien accordé à Infobae, LuisFerrer, l’un des membres de l’équipe du directeur sportif AnteroHenrique, est revenu sur cette opération XXL, et avoue que le PSG avait peu de chance de finaliser ce dossier dans un premier temps.
« Il était très difficile de penser que nous allions le convaincre »
« Nous avons dû travailler deux fois plus que le Real Madrid pour Mbappé. Nous sommes allés chez lui, nous avons parlé à ses parents, nous lui avons exposé le projet ... Nous avons dû faire beaucoup de choses pour leur montrer que nous le voulions vraiment, que nous allions le faire jouer, qu'il était important pour nous. Heureusement, Kylian nous a crus et nous avons pu boucler l’opération. Quand ils ont appelé Zidane et le Real Madrid, qui avait remporté deux Champions League à cette époque, il était très difficile de penser que nous allions le convaincre, lui et sa famille », confie-t-il. Après une nouvelle discussion avec les proches de l’international français, Ferrer explique avoir senti que tout était perdu pour le PSG, l’obligeant alors à rencontrer une nouvelle fois la famille Mbappé. « Le lendemain matin, j'ai pris l'avion pour prendre le petit déjeuner avec sa famille et leur dire qu'il devait rester en France. Nous avons dû les convaincre que ce n'était pas le moment pour lui de quitter le pays. Notre argument, c’était de le faire rester en France, de montrer qu’il avait le temps pour connaître une expérience à l'étranger. » Un argumentaire qui a marché pour le PSG.