Alors que Leonardo a été pressenti pour succéder à Laurent Blanc aux commandes du PSG, Pierre Ménès croit savoir que certains cadres du vestiaire parisien militent pour voir l’homme d’affaires brésilien retrouver la Capitale…
Depuis désormais plusieurs semaines, Laurent Blanc poursuit des négociations avec la direction du PSG concernant une prolongation de contrat. Bien qu’à l’heure actuelle les pourparlers vont dans le bon sens, aucun accord officiel n’a pour le moment été annoncé. Selon Le Parisien, l’entraîneur du club de la Capitale pourrait être succédé par… l’ex-directeur sportif, Leonardo. Une possibilité qu’avait rapidement balayé le dirigeant brésilien : « J’aime Paris. Je ne suis pas content de ce qui a été dit dans la presse. Mais ça fait partie du jeu. J’ai vu par rapport à Laurent Blanc, que je cherche à être l’entraineur du PSG, que je cherche à revenir. Il n’y a rien de vrai. Je suis parti du PSG, c’était une histoire très belle, une expérience très positive. Mais du moment que je suis parti, c’est une histoire qui est finie. Je n’ai pas le projet de revenir. »
« UN COMPLOT OURDI PAR LEONARDO POUR REVENIR AU CLUB »
À en croire Pierre Ménès, plusieurs cadres du vestiaire parisien seraient favorables à un retour du Brésilien. Parmi eux, Thiago Motta, Thiago Silva ou encore Marco Verratti, trois joueurs dont s’est personnellement occupé Leonardo lors de leurs transferts dans la Capitale. « Le PSG sera champion, dimanche, à Sochaux. Mais on a l’impression que c’est ailleurs que va se jouer la fin de saison parisienne. Même s’il est plus que vraisemblable de voir Laurent Blanc prolonger son contrat, on ne peut pas dire que cela respire la sérénité. Beaucoup de gens évoquent un complot ourdi par Leonardo pour revenir au club, mais sur le banc, cette fois. Et l’ex-directeur sportif brésilien compterait des appuis de taille dans l’effectif, avec notamment Thiago Silva, Thiago Motta et Marco Verratti», a-t-il publié sur Direct Matin.
« PLEINS POUVOIR AUX JOUEURS »
« D’un autre côté, on voit mal les dirigeants parisiens, qui avaient viré Antoine Kombouaré alors que le Kanak était en tête, et ecoeuré Carlo Ancelotti au point de le faire partir, se séparer d’un entraîneur qui aura pour bilan un doublé championnat-Coupe de la Ligue et un quart de finale de Ligue des Champions. On sait que Laurent Blanc n’était pas le premier choix et qu’ils a eu le poste parce que des techniciens de renom n’ont pas voulu prendre le risque d’aller travailler avec des gens qui, finalement, n’ont que peu de considération pour leur entraîneur et donnent les pleins pouvoir aux joueurs », a ainsi conclu Pierre Ménès.