Sur son blog, Pierre Ménès a analysé la défaite marseillais et pointé du doigt l’une des recrues estivales en particulier.
Quelques jours après avoir étrillé Troyes au Stade Vélodrome, l’OM est retombé dans ses travers en s’inclinant à Guingamp. La première défaite de l’ère Michel lors de laquelle plusieurs joueurs ont semblé hors du coup.
« LE CHARME ET LA FAIBLESSE MARSEILLAISE »
« J’ai été sidéré, ces derniers jours, par l’euphorie qui a gagné les rangs et l’entourage marseillais après le 6-0 face à Troyes. Comme si on avait totalement occulté à la fois la faiblesse de l’adversaire et le fait que les Olympiens avaient marqué six pions en sept tirs cadrés. C’est tout le charme et toute la faiblesse marseillaise : les montagnes russes sont toujours trop haut ou trop bas », constate le consultant du Canal Football Club.
REKIK DANS LE VISEUR DE MÉNÈS
« L’animation offensive a été franchement décevante, le trio Alessandrini-Cabella-Barrada ne réussissant jamais à combiner efficacement pour servir Batshuayi. Mais c’est derrière que le problème était le plus évident. N’Koulou m’a semblé assez peu concerné par les débats, Mandanda avait sa tête des mauvais jours et j’ai trouvé Rekik très moyen, surtout vu la réputation flatteuse qui le précède. Le néo-Olympien s’est régulièrement fait mettre à l’amende par Briand, dont on sait qu’il est en retard dans sa préparation physique. L’ancien Lyonnais a raté des choses et fait des mauvais choix, mais c’est lui qui provoque le pénalty et offre l’ouverture du score à Privat sur une très belle action individuelle », a également souligné Pierre Ménès.