Après la mise en garde à vue de Vincent Labrune et plusieurs ex-présidents de l’OM il y a deux mois autour des transferts d’André-Pierre Gignac et Souleymane Diawara, de nouvelles interpellations ont eu lieu ce mardi matin en rapport à ces dossiers du mercato.
Les dossiers André-Pierre Gignac et Souleymane Diawara continuent de faire scandale à l’OM ! Comme le rapporte La Provence, plusieurs interpellations auraient eu lieu ce mardi matin à 6h, dans le cadre de ces deux transferts douteux réalisés ces dernières années par le club phocéen. Elles interviennent deux mois après les mises en garde à vue de Vincent Labrune, Jean-Claude Dassier et Pape Diouf.
DES AGENTS DANS LE COLLIMATEUR
Cette fois-ci, ce sont « des intermédiaires, des agents de joueurs, des individus appartenant au milieu marseillais ou encore des apporteurs d'affaires », qui seraient directement dans le collimateur de la justice comme l’explique l’article de La Provence. Il seraient interrogés sur des rétrocommissions occultes autour des transferts de Souleymane Diawara (été 2009, pour 6,5M€) et André-Pierre Gignac (été 2010, 16M€) à l’OM.
QUAND PIERRE MÉNÈS S’EN MÊLE
En novembre dernier, au moment des premières mises en garde à vue autour de ces deux dossiers douteux à l’OM, Pierre Ménès s’était lâché sur l’ancien président Jean-Claude Dassier : « Ça me fait rire parce que j’avais fait les Spécialistes avec lui il y a quelques temps. Je lui avais parlé de ça, et il avait quasiment poussé des cris d’horreurs. Visiblement, il doit avoir de nouvelles informations… Trois gardes à vue, tu n’as pas gagné trois week-ends en Relais & Châteaux ! C’est quelque chose d’important, ça n’arrive pas tous les jours… ». Reste désormais à savoir ce que réservent les auditions en cours.