Devenu le grand patron de l’OM, Marcelo Bielsa a très vite imposé son style, à toutes les échelles du club. Mais si l’entraîneur marseillais a demandé beaucoup de joueurs à son président, Vincent Labrune, il n’a obtenu que Doria en guise de défenseur central.
Arrivé à l’OM cet été, MarceloBielsa semble désormais disposer des pleins pouvoirs sur la Cannebière. Devenu l’entraîneur que tout le monde attendait du côté Marseille, Bielsa s’est heurté à l’arrivée de Doria, le défenseur brésilien qui n’est pas arrivé à sa demande. Dans La Provence, le président de l’OlympiquedeMarseille est revenu sur cet épisode qui a rythmé la fin de l’été marseillais et énervé MarceloBielsa au plus haut point
« ON A SAISI UNE OPPORTUNITÉ »
« Son arrivée n'est pas liée au départ de LucasMendes, mais au fait qu'on a saisi une opportunité qui s'est présentée à son sujet en fin de mercato», explique le président olympien. Dans le viseur marseillais depuis plus d’un an, l’OM avait coché son nom sans forcément être convaincu de son arrivée « en raison de son prix et du fait que les jeunes Brésiliens internationaux privilégient de façon quasi systématique d'autres destinations que la France», a ajouté VincentLabrune. A priori, le jeune Brésilien aurait donc dû rejoindre le BenficaLisbonne, mais la situation s’est envenimée et il a finalement rallié l’OlympiquedeMarseille.
LES PROPOS FRACASSANTS DE MARCELO BIELSA
À l’été, MarceloBielsa s’était fendu d’une sortie fracassante dont il a le secret en conférence de presse : « Le bilan de ce marché des transferts est négatif, relevait-il au mois de septembre. Je crois que le président m'a fait des promesses qu'il savait qu'il n'allait pas tenir. Je ressens un sentiment de rébellion. (...) Le président m'avait aussi promis qu'on n'allait pas engager de joueurs étrangers, car l'OM n'a pas la structure suffisante pour évaluer les qualités d'un joueur qui ne joue pas en France ! (...) Aucun joueur n'est arrivé de ma décision. J'ai proposé douze options et aucune ne s'est concrétisée. Nous avons dû recruter dans l'urgence alors que nous voulions ou Stambouli ou Alderweireld. »