Alors que le départ d’André-Pierre Gignac dans les prochains mois semble inéluctable à l’OM, Vincent Labrune revient en détail sur l’un des transferts de l’été dans les rangs marseillais : celui de Michy Batshuayi.
Arrivé en provenance du Standard Liège durant le mercato estival, Michy Batshuayi peine à obtenir à obtenir du temps (6 apparitions en Ligue 1) et continue d’évoluer dans l’ombre d’André-Pierre Gignac à l’OM. Interrogé dans les colonnes de L’Equipe, Vincent Labrune revient en détail sur les dessous de son arrivée dans les rangs marseillais cet été.
« C’ÉTAIT UN SAC DE NŒUDS »
« Je vais vous donner un exemple plutôt bien géré, c'est celui de Michy Batshuayi. Il a un entourage, c'est de la nitroglycérine. On le suivait depuis septembre. Entre les parents, les oncles et l'agent belge, c'était un sac de noeuds. Personne ne s'entendait et ça a impacté très fortement les performances du joueur. Entre janvier et mars dernier, il ne mettait plus un but », assure le président de l’OM, qui explique ensuite en détail comment il est parvenu à boucler l’opération.
LA FIN DU TRANSFERT
« Meissa N'Diaye(agent français, proche de Labrune) s'est mis au milieu car il avait Vainqueur et un autre joueur au Standard de Liège. Il a réussi à récupérer le joueur en obtenant des parents qu'ils ne s'immiscent pas dans les discussions avec nous. Ça lui a coûté de l'argent, il a fait des procès, mais c'est son problème. Dans les faits, ça nous a aidés. Avec Meissa, qui est intelligent, comme interlocuteur, c'était carré. Sinon on n'y serait pas arrivé ».