Exilé à Kiev après avoir signé pour quatre ans contre 3 millions d’euros, Benoit Trémoulinas ne regrette pas d’avoir quitté les Girondins de Bordeaux.
Après avoir disputé 220 matchs sous les couleurs des Girondins de Bordeaux, Benoit Trémoulinas a décidé de se lancer un nouveau défi en rejoignant l’Ukraine et le Dynamo Kiev, alors qu’il semblait être dans le viseur de l’OM par exemple. Dans les colonnes de L’Equipe ce mardi, le latéral français témoigne.
« ME COUPER DE MES RACINES »
« C'est un régal de jouer au stade Olympique. S'il n'est pas toujours plein, il possède une grosse caisse de résonance. C'est pas mal aussi dans les autres stades. Quand on est allé jouer contre le Metalist Kharkiv, les 40 000 supporters, qui ont droit aux fumigènes, en ont allumé près de trois cents. Le stade était tellement en feu que le match a été arrêté. Un truc de fou ! J'avais besoin de me couper de mes racines et de me mettre en danger. Je suis servi. La preuve, je joue moins aujourd'hui... » a-t-il confié. En concurrence avec Evgueni Makarenko, Trémoulinas n’a pas choisi sa destination pour retrouver l’équipe de France.
« DÉCOUVRIR UNE AUTRE CULTURE »
« Comme le Dynamo était ma touche la plus sérieuse, je me suis décidé à faire le grand saut (…) Un risque ? Oui, mais je ne suis pas non plus titulaire en équipe de France. J'ai été rappelé en juin en raison de blessures. Je voulais vraiment découvrir une autre culture. Pour ça, je n'ai pas été déçu. À cause de l'alphabet cyrillique, j'ai l'impression de retourner à la maternelle, j'apprends des sons et des mots nouveaux. »