Bloqué par Southampton cet été, Morgan Schneiderlin savoure aujourd’hui la belle forme des Saints, deuxièmes de Premier League derrière Chelsea. Mais ses ambitions pour l’avenir restent intactes.
Morgan Schneiderlin l’avait mauvaise cet été. Désireux de changer d’air après six ans à Southampton, il a vu partir Adam Lallana, Ricky Lambert, Luke Shaw, Dejan Lovren et Calum Chambers mais s’est, lui, vu opposer une fin de non-recevoir par sa direction et le nouvel entraîneur des Saints, Ronald Koeman. Une déception qu’a digérée le milieu international français, deuxième de Premier League avec Southampton, même s’il ambitionne toujours de découvrir la Ligue des champions.
« TOUT LE MONDE PEUT COMPRENDRE QUE J’AI EU ENVIE DE PARTIR »
« Disputer la Coupe du monde m’a fait réaliser que j’avais toujours autant envie de jouer au plus haut niveau, que c’était essentiel pour ma carrière et mes ambitions internationales, a-t-il confié au site de la FIFA. C’était important pour moi, et je pense que tout le monde peut comprendre que j’aie eu envie de partir. (…) Beaucoup de gens m’ont dit que si je partais, ce serait la goutte d’eau, surtout après le départ de Calum Chambers qui s’était mal passé. Le club a réalisé qu’il fallait mettre un terme à cet exode, car les fans étaient très en colère. En ne me laissant pas partir, le club envoyait un message fort et montrait qu’il gardait le contrôle. »
« J’AIMERAIS MOI AUSSI DISPUTER LA LIGUE DES CHAMPIONS »
« Si vous m’aviez dit au début de la saison que nous serions à la deuxième place de Premier League, je vous aurais dit que c’était impossible », explique-t-il. La position des siens au classement, qu’il estime « logique » et qu’il espère voir se maintenir pour « créer une belle surprise », pourrait l’encourager à revoir ses positions, sachant que cela rimerait avec Ligue des Champions. « Quand je suis en sélection, j’évolue au milieu de joueurs qui représentent le Real Madrid ou d’autres clubs très prestigieux, et il va sans dire que j’aimerais moi aussi disputer la Ligue des champions. J’ai 25 ans et ne l’ai encore jamais jouée. »