Materazzi se frotte a zidane et henry
La rédaction

Le défenseur italien, qui sera très loin de l'Afrique du Sud au moment de la Coupe du Monde, remet sur le tapis deux dossiers dans les colonnes de La Repubblica : le coup de boule de Zinedine Zidane et la main de Thierry Henry contre l'Irlande. Extraits.

SA Coupe du Monde :
«Je sais où je serai le 11 juin pour le début du tournoi : dans mon camping-car au milieu des Etats-Unis comme l'an dernier au moment de la Coupe des Confédérations. Je ne regarderai pas le Mondial. De toute façon, avec le décalage horaire, cela ne sera pas possible et je veux profiter de mes vacances».

Ses rapports avec Zinedine Zidane :
«Il y a rien à dire. Je vois juste qu'il me manque six mots : EXCUSE. Il ne me l'a jamais dit. Se réconcilier ? Ce n'est plus d'actualité. Je l'aurais bien fait, comme ça, dans un bar, sans les medias ni publicité? Mais je suis tranquille avec ce qu'il s'est passé. Au fond, je sais qu'avec le temps, on sait toujours la vérité».

Son opinion sur la main d'Henry :
«Au-delà de l'affaire Zidane, c'est ça que je garde en tête. Henry, c'est mon idole et son geste a été instinctif. Mais si moi j'ai été sanctionné alors que Zidane m'a mis un coup de tête, alors Henry doit aussi l'être. J'ai été traité comme un délinquant après tout cela. Ils ont voulu me faire annuler mes vacances pour m'interroger et Titi n'est même pas entendu ? C'est dégueulasse. Mais c'est le football d'aujourd'hui. Une fois à la retraite, je ne ferai plus partie de ce monde».

La suite de sa carrière :
«Dans deux ans et demi et j'arrêterai. Puis je me vois père des trois fils. Je l'ai dit au président Moratti, il me plairait de travailler pour l'Inter dans le monde entier. Je voudrais toujours resté lié à l'Inter : trop de choses me lient à ce club. Nous sommes grandis ensemble, depuis 2001 à aujourd'hui».

Sa légendaire diplomatie :
«Je ne me vois pas du tout entraîneur de foot ! Il y a trop de pression dans ce métier et en plus, je ne suis pas du tout diplomate. Je crois d'ailleurs que je rencontrais Blatter je ne réussirais pas à lui serrer la main, ni à lui sourire. Voir ce qu'il m'a fait pour Zidane à Berlin, et le voir enterrer l'histoire d'Henry'».

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