FC Nantes : Kita dezingue par Hillion et un agent
La rédaction

Guy Hillion et l'agent de Kévin Diaz ne se sont pas faits priés pour dégommer Waldemar Kita qu'ils jugent comme le responsable du chaos qui règne actuellement au FC Nantes.

Alors que le FC Nantes semblait renouer avec les valeurs qui, par le passé, ont fait sa réussite en s’entourant notamment d’anciens historiques de la maison jaune, l’omnipotence de Waldemar Kita a semble-t-il balayé d’un revers tous les efforts entrepris. Après le départ précipité de Stéphane Ziani (qui pourrait néanmoins revenir après s’être entretenu avec Fanck Kita) et la démission de Guy Hillion pour « incompatibilité avec la direction », le très controversé président du FC Nantes a donc décidé, comme au bon vieux temps de Michel Der Zakarian ou Baptiste Gentili de tout gérer à la Jonelière. Ses connaissances footballistiques et ses excellents choix, notamment en matière d’entraîneurs ou de conseillers sportifs, ne sont certes plus à démontrer. « Négocier des contrats de joueurs, ce n'était pas le travail de Guy Hillion mais le mien. J'ai appris des choses. Je vais gérer cette partie », a-t-il ainsi décrété à Ouest-France. C’est sûr que pour un ancien patron d’une entreprise de lentilles de contacts, on ne peut avoir que l’œil en matière de recrutement. On a vraiment hâte de voir ça...

« Kita se croit tout permis »

Et, vendredi, pour étrenner son nouveau costume de recruteur-directeur sportif-président…, Waldemar Kita s’est, selon Ouest-France, superbement ramassé avec l’agent du Monégasque Kévin Diaz, qui était sur le point de finaliser sa venue sous forme de prêt. « Aujourd'hui, je peux affirmer qu'il ne viendra pas au FC Nantes ! Personnellement, je ne connaissais pas Monsieur Kita. J'ai déjà rencontré beaucoup de présidents, mais pas des comme lui ! Il se croit tout permis, a ainsi fustigé l’agent de Diaz dans les colonnes du quotidien régional. À partir du moment où il ne me respecte pas, je considère qu'il ne respectera pas mon joueur. On avait opté pour le FCN du fait de la présence de Guy Hillion et de Landry Chauvin. Avec eux, je sentais Kévin en sécurité. Je suis très ennuyé pour le nouvel entraîneur du FCN pour lequel j'ai beaucoup d'estime. Je l'ai d'ailleurs prévenu personnellement. J'en ai profité pour lui dire que l'on pouvait être inquiet pour le FC Nantes. Car, pas plus Landrin que Langil, ne viendront. Ces affaires ont également capoté. » Pour une première, on ne pouvait pas rêver mieux : perdre en une entrevue trois renforts sur le point de s’engager… Chapeau l’artiste !

Kita se fie à France Football pour recruter

Toujours dans les colonnes de Ouest-France, Guy Hillion a tenu, lui, à sortir de sa réserve et répondre aux propos de Kita qui affirmait qu’Hillion et Ziani étaient des enfants gâtés incapables de travailler ensemble. « J'en profite pour réaffirmer qu'il n'y a jamais eu de clash avec Stéphane Ziani. C'est une polémique montée de toutes pièces par la direction. Si nous avons eu une dispute, c'est que je suis atteint de Alzheimer ! Je souhaite que Stéphane Ziani revienne au club. Pour l'instant, son silence est plein de suspicions. Moi, je n'avais pas ma place dans ce fonctionnement. Je n'avais pas assez de compétences pour travailler avec la famille Kita !, ironise l’ancien recruteur de Chelsea. Ils me trouvaient juste bon à leur indiquer les joueurs à recruter mais pas à les rencontrer et négocier. Ils n'avaient pas besoin de moi, il leur suffisait d'acheter France-Football... J'aurai pu attendre dans mon bureau qu'on me licencie mais ce n'est pas dans mes habitudes. »

Chauvin n’a plus son mot à dire sur le recrutement

Landry Chauvin qui se faisait une joie de travailler avec des anciens de la maison jaune doit être aux anges. La plupart des renforts qu’il avait ciblé, en collaboration avec Guy Hillion, viennent de lui filer sous le nez. On lui souhaite donc bien du courage surtout que, selon nos informations, il n’a lui aussi plus son mot à dire sur le recrutement du FC Nantes, orchestré désormais de main d’expert par M. Kita. Espérons qu’il puisse encore pouvoir choisir les onze joueurs qu’il voudra mettre sur le terrain. Tout sauf une certitude.