Fin avril, les premières sanctions de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier tomberont. Sous la menace, le PSG se défend.
Comme nous l’avons rapporté ce vendredi matin, le PSG risque bien une sanction dans le cadre du fair-play financier. Un moratoire pourrait être signé et le PSG pourrait même se voir interdire d’inscrire ses futures recrues en Ligue des Champions. Dans les colonnes de L’Equipe, le directeur général adjoint, Jean-Claude Blanc, défend le contrat en or entre le PSG et QTA.
« UN CONTRAT NOVATEUR ET JUSTIFIÉ »
« À chaque fois, nous avons fait valoir un concept nouveau, le nation branding, autrement dit la promotion d'un pays par le sport. C'est un concept que l'UEFA utilise d'ailleurs quand elle signe avec l'Azerbaïdjan, par exemple, un contrat qui permet à ce pays de devenir l'un des sponsors de l'Euro 2016. La nouveauté, aujourd'hui, c'est qu'un club de football en fasse autant. C'est en cela que ce contrat avec QTA est novateur. Et justifié. »
« NOUS NE VENDONS PAS DU SPONSORING SUR UN MAILLOT »
« Une sanction ? Il faudra nous expliquer pourquoi, alors que nous avons justifié, avec des arguments solides, le montant de ce contrat. Les gens ont le droit de s'interroger parce que ce contrat est le premier de ce genre et parce que son montant est important. Mais ce n'est pas pour autant qu'il doit être remis en cause. D'ici à dix ans, le Qatar a une véritable volonté de faire du tourisme un nouveau pan majeur de son économie. Pour atteindre cet objectif, ce pays investit dans les infrastructures, mais aussi dans le sport, et le PSG s'inscrit dans cette stratégie. Nous sommes pragmatiques. Nous ne vendons pas du sponsoring sur un maillot ou des panneaux en bord de terrain. Ce que nous vendons à un État comme le Qatar depuis trois ans, ce sont les retombées liées à l'organisation de plus de cinquante événements par an et l'exposition permanente qui est celle du PSG. Quand on pense que la Russie a payé 37 milliards d'euros pour avoir les projecteurs braqués sur Sotchi pendant quinze jours... »