Cet été, la nouvelle politique de l’OM ne plaît pas forcément aux supporters phocéens. Un projet que Pierre Ménès a taclé.
Face à la puissance financière du PSG, l’OM a décidé d’axer sa politique de recrutement sur de jeunes espoirs français, à l’image de l’arrivée de Georges-Kevin Nkoudou. Vincent Labrune souhaite ainsi se baser sur la politique du club de Dortmund. Pourtant, comme l’a indiqué Pierre Ménès dans sa chronique pour Direct Matin, cette politique n’a pas été concluante.
« UN SÉRIEUX COUP DE CARAFE »
« Il y a un an, Vincent Labrune assimilait son projet pour l’Olympique de Marseille à celui du club allemand du Borussia Dortmund. En clair, un recrutement français en investissant sur de jeunes espoirs français. Un an plus tard, le fameux projet " a pris un sérieux coup dans la carafe. Sur le plan des résultats, le club olympien a échoué. Quatrième du dernier Championnat de France, après avoir été un brillant et offensif champion d’automne, éliminé piteusement aux premiers tours des deux coupes nationales à Rennes (Coupe de la Ligue) et Grenoble (Coupe de France), Marseille a donc fini la saison avec un trou important, pour être aimable, à résorber sur le plan financier », a indiqué le consultant Canal+.
« L’OM DEVAIT SE DÉLESTER DE QUELQUES ÉLÉMENTS »
Un échec du « projet Dortmund » qui a obligé l’OM à vendre quelques-uns de ses meilleurs éléments comme a continué Pierre Ménès : « Pour passer sans encombre l’examen de la DNCG, l’OM devait se délester de quelques éléments. L’échec du transfert de Gianni Imbula à l’Inter Milan a donc contraint le club olympien à céder Dimitri Payet à West Ham pour 15 millions d’euros parce que le club londonien payait cette somme en une seule fois. Imbula a depuis été vendu, et très bien, au FC Porto pour plus de 20 millions d’euros. Avec les départs libres de Jérémy Morel (Lyon), André-Pierre Gignac (Tigres de Monterrey) et André Ayew (Swansea), Marseille a également fait de grosses économies sur le plan salarial ».