OM - Polémique : Syrie, dopage… Ce gros coup de gueule de Lassana Diarra !
La rédaction

Alors qu’il a connu un parcours relativement mouvementé durant sa carrière, Lassana Diarra se relance aujourd’hui à l’OM. Pourtant, le milieu de terrain a parfois fait l’objet de folles rumeurs… Il fait le point.

Passé notamment par Chelsea, Arsenal ou encore le Real Madrid durant sa carrière, Lassana Diarra a ensuite connu une pause d’un an et demi après son départ du Lokomotiv Moscou avant de rebondir à l’OM durant le mercato estival 2015. Pointé du doigt pour différents sujets extrasportifs durant cette période, le milieu de terrain tricolore pousse un retentissant coup de gueule à ce sujet dans les colonnes de L’Equipe Magazine ce samedi.

« Ça sort d’où tout ça ? »

« Il y a trois mois, j'entendais : " Lass, il a 30 balais, il n'a pas joué depuis quinze mois, qu'est-ce qu'il va nous faire ? " Même le bénéfice du doute, je ne l'ai pas. J'ai eu des coaches comme Hiddink, Capello, Pellegrini, Mourinho, Wenger, c'est pas des manchots. Je n'ai pas envie de me plaindre. Mais j'ai pris des coups : l'histoire de la Coupe du monde 2010, je tombe malade, j'ai failli mourir de la drépanocytose, j'entends que je suis dopé ou je ne sais pas quoi ? Ou pendant ma période sans foot, on dit que je vais en Syrie ? Ça sort d'où tout ça ? Je veux bien entendre que je n'ai pas tout bien fait. Je l'assume. Mais je n'ai pas tout mal fait, non. Après, je vous dis ça, mais au final ce n'est pas grave, je l'accepte », explique le joueur de l’OM.

Son image de « mercenaire »

Lassana Diarra poursuit sur son image parfois dégradée par les observateurs : « Je vais vous le dire avec mes mots : Diarra, c’est un mercenaire, il n’a pas d’éthique, il ne pense qu’à l’argent, c’est un orgueilleux. C’est ça, à peu près, mon image. Qu’est-ce que ça m’inspire ? J’ai envie de répondre : sur quoi cette image est fondée ? Les transferts ? Mon départ à l’Anji ? Et ça, ça fait de moi un mercenaire ? Après moi, d’autres sont allés en Russie, non ? L’équipe de l’Anji à l’époque, c’est quelque chose. On parle d’argent, mais à Madrid, j’en gagnais déjà, non ? Il y a quelque chose que je ne comprends pas : pourquoi on fait des raisonnements avec certains mais pas avec d’autres ».

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