Après la claque reçue par l’OM contre le PSG (1-5), Bernard Tapie estime que Jacques-Henri Eyraud a sa part de responsabilité.
« On ne peut pas, quand on est l’OM, affronter cette équipe chez nous sans autre objectif que celui de gagner. » Quelques jours avant le Classico contre le PSG, Jacques-Henri Eyraud a multiplié les interviews et les sorties annonçant son ambition et son optimisme. Mais il a rapidement été refroidi par la venue des Parisiens qui se sont largement imposés au Vélodrome (5-1). Et pour Bernard Tapie, le président de l’OM aurait mieux fait de faire preuve de plus d’humilité.
« Les dirigeants se sont vus trop beaux, trop vite »
« Quelle leçon faut-il retenir ? Qu’il faut surtout faire attention aux discours qu’on tient avant un grand match. On leur a mis la tête comme une montgolfière, mais les mecs ne savaient pas comment se passait un match de ce niveau-là. Les dirigeants se sont vus trop beaux, trop vite. C’est une erreur de communication, car cela a mis une énorme pression d’entendre le président et l’actionnaire clamer qu’ils allaient gagner. Il y a eu trop d’exubérance. Cela a rendu l’événement très attractif, mais, à l’heure du rendez-vous, il n’y avait qu’un seul des acteurs présents », confie l’ancien patron du club phocéen dans les colonnes du Parisien.