La relation entre Vincent Labrune et les groupes de supporters est visiblement loin d'être au beau fixe...
Vendredi après-midi, les représentants des huit associations de supporters de l’OM devaient rencontrer Vincent Labrune pour discuter de la convention qui doit régir leurs rapports et notamment la reprise en main, par le club, de la commercialisation des abonnements. Problème, Vincent Labrune était « malade » et les responsables des groupes n’ont pas été prévenus. Michel Tonini, président des Yankee Nord, a poussé un coup de gueule dans les colonnes de La Provence.
« Il ne faut pas exagérer »
« C’est un manque de considération. Ils auraient pu au moins nous prévenir. On a 30 ans d’existence, les huit dirigeants ont fait l’effort d’être là avec les avocats des associations, on nous impose un calendrier et des conditions, mais on est considéré comme des moins que rien. On est ouvert à la discussion, mais il ne faut pas exagérer. Ce n’est pas une convention de collaboration qu’ils veulent nous faire signer, c’est une convention de soumission », a lancé Michel Tonini.
Le projet Blair Witch ?
De son côté, l’avocat du club s’est montré très clair : « Que les choses soient claires: l’OM reprend dans tous les cas, convention ou pas, la commercialisation des abonnements (…) Pour nous, le travail est fini. On est sur la virgule et le point. Après, il y a un responsable de groupe qui aime les micros, un autre qui est vexé que le président de l’OM ne soit pas là... » Mais Michel Tonini a poursuivi son coup de gueule : « Si on avait été dans un processus d’obstruction, on serait monté au créneau avant. On va continuer, mais on n’est pas des marionnettes. Si c’était encore un grand club, mais c’est devenu un petit club dans le ventre mou du championnat. Avant il y avait le projet Dortmund, maintenant il y a le projet Doyen Sports, et après ce sera quoi ? Le projet Blair Witch (un film d’horreur américain, ndlr) ? »