OM : Anigo enfonce le clou et critique ses cadres !
La rédaction

Alors que l’OM est en grande difficulté cette saison, José Anigo, l’entraîneur du club phocéen, a pointé du doigt le comportement de ses joueurs.

Interrogé au micro de RMC ce lundi, José, l’entraîneur de l’OM, s’en est directement pris à ses joueurs. « Le contexte ne les paralyse pas. Ils se mettent eux-mêmes une pression qui n’a pas lieu d’être. (…) La semaine, il n’y pas cette forme de pression, mais le jour du match, c’est comme s’il y avait un malaise. C’est terrible. Tu as l’impression d’être impuissant. J’aimerais que vous filmiez la semaine du groupe à l’entraînement, où l’unité est à 1000%. On ne la retrouve pas le week-end. J’ai ma théorie là-dessus : certains ont peut-être d’autres objectifs à faire valoir. Mais l’objectif prioritaire doit rester le club. »

« IL FAUT RESPECTER CE CLUB, SES SUPPORTERS »

« Mais même si tu estimes que tu as fait ton temps chez nous, il faut respecter ce club, ses supporters. Et si tu veux aller dans un grand club, la meilleure manière, c’est de réaliser des superbes performances. Ce n’est pas avec ce que certains montrent qu’ils trouveront un grand club. Il faut plus d’implication. C’est tout ce qu’on leur demande, montrer un peu de réaction, s’est emporté JoséAnigo au micro de RMC. Il y a plusieurs hypothèses. Est-ce que ces joueurs sont démotivés ? Non. Ça se verrait à l’entraînement. Est-ce qu’il y a une mésentente ? Non. La semaine, les mecs vivent bien ensemble, il y a des rires, de la joie. Mais perdre tout ça le jour du match n’est pas anodin. Cela arrive car chacun veut sortir sa partition individuelle alors que le collectif doit faire la différence. »

« IL N’Y A PAS DE LEADER OU DE FORCE QUI SE DÉGAGENT DE CES CADRES »

« Dans un club comme le nôtre, ce rôle n’est pas simple. Un leader, c’est quoi ? Quelqu’un qui est capable d’apporter un supplément d’âme dans un vestiaire comme sur le terrain quand ça va mal. S’il y en a un qui veut se manifester, je suis demandeur et preneur, a ajouté l’entraîneur de l’OM. Dans notre situation difficile, j’ai plus voulu m’appuyer sur des cadres qui ont l’habitude de ce contexte. Mais il n’y a pas de leader ou de force qui se dégagent de ces cadres-là. Finalement, ces jeunes que j’ai voulu protéger, je vais peut-être être obligé de les envoyer un peu au feu. »

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