Jugé parfois « trop gentil » par son président, Rémi Garde assure ne pas manquer de caractère. L’entraîneur de l’OL espère bien sortir de la crise dans laquelle l’OL est englué depuis quelques semaines.
Çane va pas fort à Lyon. Après neuf journées, l’OL se morfond à la quatorzième place de Ligue 1 et reste notamment sur une cinglante défaite à Montpellier (5-1). Rémi Garde, l’entraîneur, est forcément en première ligne. « Quelquefois, il (Garde, ndlr) est trop gentil, soit avec les plus anciens qui usent de leur statut soit avec les plus jeunes qui usent de leurs sentiments. Même à la fin d'un match gagné il est épuisé car il a une faiblesse affective » , expliquait il y a quelques semaines Jean-Michel Aulas dans les colonnes du Progrès.
EXCLU OL : La difficile cohabitation entre jeunes et anciens
UN VESTIAIRE DIFFICILE À GERER
Alors oui, le président lyonnais avait ajouté que Garde est « un des tous meilleurs entraîneurs de France » et que « tactiquement, il est très fort. Sur le plan de la motivation, il a une analyse pertinente, celle du joueur qu'il était il n'y a pas si longtemps » , mais cette sortie a étonné à un moment où l’autorité de Garde est mise en cause par un vestiaire lyonnais difficile à gérer.
« CE N’EST PAS DE LA DOCILITE »
Dans L’Equipe, ce samedi, Garde refuse cette étiquette. « C’est vrai que je ne fonctionne pas avec le conflit, parce que je ne m’y sens pas à l’aise mais, quand il est là, ça ne me gêne pas ! » , jure-t-il. Avant d’ajouter : « Quand je signe mon contrat, on me dit qu’on vise le retour à l’équilibre et qu’il faut vendre nos meilleurs joueurs, je le sais !Ce n’est pas de la docilité, c’est être correct et honnête »