On est d’accord. Les deux penaltys ne sont pas discutables. Mais les propos d’Aulas, la semaine passée, ne peuvent que résonner ce soir, après la victoire de Lyon sur Auxerre (2-1).
La semaine passée, Lyon a fait match nul, face à Rennes. Pour Aulas, le coupable était tout trouvé : « En rugby on demande à l'arbitre vidéo s'il y a une raison de ne pas accorder l'essai, là je me demande s'il y avait une raison de ne pas exclure Costil et de ne pas siffler un penalty. Le match était tellement important, quand les choses se passent comme cela, on a un peu de déception. S'il n'y a pas d'erreur, on applaudit, mais s'il y a manifestement un doute... J'ai demandé à voir la vidéo, le délégué me l'a interdit... Il y a plein d'arrière-pensées ». Parfait pour lancer le match de Ruddy Buquet, arbitre de la rencontre ce soir, à Gerland, face à Auxerre.
Un doublé sur penalty
Quatre-vingt-dix minutes après, le constat est sans appel. Lyon s’impose (2-1), en inscrivant deux penaltys. Deux fautes qui se sifflent. Et qui parfois s’oublient. Mais ce soir, étrangement, l’homme en noir ne s’est pas posé de question, en désignant à deux reprises le point de penalty. Deux coups de sifflet, pour autant de plat du pied impeccable de Lisandro.
Aulas, le véritable douzième homme lyonnais.