La taxe à 75% des hauts revenus qui vient percuter le monde du football va être discutée lors d’une réunion entre les présidents des instances du football français, les présidents de clubs et le président de la République. Frédéric Thiriez prépare le dossier.
A en croire les délcarations du président de la LFP, FrédéricThiriez, il en va de « la survie du football français ». Lors d’un entretien accordé à nos confrères de l’AFP, il a exprimé son intention de faire changer d’avis le président de la République. « J'ai totalement confiance en François Hollande. C'est un homme d'écoute, de dialogue, il l'a prouvé. Il ne peut pas rester insensible au cri d'alarme que lui lancent les PME que sont nos clubs de sport. » a t -il déclaré.
UNE DISCUSSION ET UNE GREVE
Si la réunion entre les représentants et le chef de l’état ne devraient pas aboutir à de grands changements, tant François Hollande est attaché à cette réforme qui vise à taxer 75% des hauts revenus, il se peut que les arguments avancés par les Frédéric Thiriez et NoëlLe Graët soient nombreux. Ils entendent ainsi faire part de leur inquiétude quand à l’avenir du football français : « Le football, clubs et joueurs, a versé 700 millions à l'Etat en impôts et charges sociales l'an dernier: qu'on ne nous dise pas qu'on ne contribue pas à la solidarité nationale. On nous parle d’image ; nous parlons de la survie du football. » En ce qui concerne la grève Frédéric Thiriez a tenu à clarifier la situation : « L'expression «grève de millionnaires» est une ânerie! «Grève»? Il n'y a pas grève: nous reportons les matchs et en profitons, stades ouverts, pour expliquer ce qui se passe au public. » a t-il indiqué.
UN DIALOGUE DE SOURDS ?
Le flou persiste concernant un éventuel accord qui ne pénaliserait pas les clubs de Ligue 1 et Ligue 2. La réunion de jeudi après midi semble être un gouffre sans fin qui n’aboutira pas à grand chose, si ce n’est à un accord utopique sur la non-rétroactivité de la réforme : « La non-rétroactivité serait une solution conforme aux principes généraux du droit français, qui est que la loi ne dispose que pour l'avenir. Nos clubs ne peuvent recruter des joueurs que sur des contrats à durée déterminée, et n'ont pas le droit de mettre fin à ces contrats, ni de les renégocier. Nous sommes littéralement piégés ! » a ainsi conclu le président de la LFP. Quand le pessimisme s’ajoute à l’indignation…