Mercato - ASSE : Les précisions de Caïazzo sur les ventes de Zouma, Guilavogui et Aubameyang…
La rédaction

Interrogé sur le mercato de son club cet été, Bernard Caïazzo, président du comité de surveillance de l’ASSE, a tenu à expliquer les raisons pour lesquelles les Stéphanois ont été obligés de vendre plusieurs de leurs cadres ces dernières saisons…

Interrogé par Le Parisien sur le recrutement et les ventes de l’ASSE, Bernard en a profité pour faire passer un message, notamment vis-à-vis de la taxe à 75% qui diminue selon lui les chances du football français de rester compétitif sur la scène européenne.

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UNE SURTAXATION

Interrogé par Le Parisien sur les raisons des récentes ventes des meilleurs joueurs de l’ASSE, Bernard Caïazzo a tenu à souligner les dommages causés par la fameuse taxe de 75% sur les revenus supérieurs à 1 million d’euros, instaurée par le gouvernement Hollande. « A cause des nouvelles charges, notamment la taxe à 75 %, on subit un déficit structurel de 8 à 10 millions par saison. Quand on vend Aubameyang, on paye le déficit de 2013. Quand on vend Guilavogui, celui de 2014, et quand on vend Zouma, celui de 2015. Le grand malheur de la France, c’est cette surtaxation. »

UN DÉSAVANTAGE POUR LES CLUBS FRANÇAIS

Le président du comité de surveillance de l’ASSE estime que ces nouvelles charges constituent une barrière qui empêche les clubs français de se développer au plus haut niveau européen. « C’est comme courir le 100 m avec des boulets de 10 kg à chaque pied. Le football ne va pas rembourser la dette de la France. Dès lors, pourquoi le matraquer à ce point et le rendre moins compétitif quand il donne du bonheur aux gens ? Je ne comprends pas. »