Mercato - ASSE : Ce qui empêche vraiment l’ASSE de viser plus haut…
La rédaction

L’ASSE a réussi sa saison. Les Verts ont accroché une excellente quatrième place en Ligue 1. Mais l’ASSE peut-elle faire vraiment mieux ? Ce n’est pas évident… Explications.

Tout va bien à l’ASSE. Depuis l’arrivée de Christophe Galtier à la tête de l’équipe première en décembre 2009, le club ne cesse de progresser. L’ASSE s’est stabilisée dans le premier tiers et même dans le Top 5 de Ligue 1. Contrairement à de nombreux clubs de l’élite, l’ASSE n’a pas de problèmes financiers. Toutefois, pour viser plus haut, pour franchir un cap, l’ASSE doit trouver de nouvelles ressources. Car l’ASSE perd certains de ses meilleurs joueurs lors de chaque mercato. Pierre-Émerick Aubameyang (14M d’euros), Josuha Guilavogui (10M), Kurt Zouma (15M) et Faouzi Ghoulam (5,5M) ont quitté le club ces derniers mois. Benoît Trémoulinas et Stéphane Ruffier pourraient suivre cet été.

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L’ASSE PERD SES MEILLEURS JOUEURS CHAQUE ÉTÉ

Comme stopper cette hécatombe ? « Il faut bien comprendre que Saint-Étienne n'a pas de réserve financière ni de tirelire. Le club est dans un système qu'il équilibre tous les ans. Il met toutes ses ressources dans le sportif. Un éventuel recrutement dépendra donc encore de ses ventes », a souligné Bernard Caïazzo , le président du conseil de surveillance, dans France Football. Cet été, encore, l’ASSE ne va pas pouvoir recruter de « grand » joueur. « On n'investira pas plus de 3 millions d'euros sur un joueur. C'est pour ça qu'on a consolidé l'effectif », a déjà annoncé mi-avril Roland Romeyer, le président du directoire du club.

LA SOLUTION : DE NOUVELLES RECETTES COMMERCIALES

L’ASSE est, pour le moment, obligée de vendre chaque été pour équilibrer ses comptes. Mais cela pourrait changer. L’ASSE a recruté un directeur marketing et commercial début 2014, Arnaud Jaouen. Son objectif est clair. Il est simple. « Si Jaouen fait son boulot, on n’aura plus besoin de vendre des joueurs pour équilibrer le budget », a expliqué Roland Romeyer fin février dans Le Progrès. Sa mission : trouver des ressources supplémentaires.

PAS DE RÉVOLUTION EN PERSPECTIVE

Arnaud Jaouen a des idées. « Ici, c’est collectif, c’est populaire. Pas question de rendre Geoffroy-Guichard cher, de calquer un modèle. Il faut l’adapter. On travaille sur des pistes. Sur la billetterie par exemple, nous songeons à des packs places adultes-enfant et/ou liés à des activités (visite du musée, de l’Etrat) ou du merchandising ; à récompenserla fidélité : en faisant gagner des expériences à vivre, avec les joueurs par exemple. Au stade, on veut plus d’activités avant et après le match, que l’on y mange mieux, que les supporters puissent se retrouver après dans un lieu annexe. La ferveur doit se prolonger ! » , expliquait-il il y a quelques semaines. Mais cela va prendre du temps. L’ASSE va devoir prendre son mal en patience et continuer à grandir marche par marche, sans brûler les étapes. Comme depuis 4-5 ans. Pas de révolution en perspective à court terme.

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