Interrogé par BeIN SPORTS sur cette saison 2013-2014 de l’AS Saint-Étienne, l’entraîneur stéphanois Christophe Galtier est notamment revenu sur deux moments forts pour les Verts.
Présent à la tête de l’AS Saint-Étienne depuis 2009, Christophe Galtier a sans doute vécu sa plus belle saison d’un point de vue collectif sur le banc des Verts. Ayant décroché la 4e place du classement de la Ligue 1 (après avoir été en course pour le podium jusqu’à la dernière journée), le natif de Marseille a une nouvelle fois montré sa capacité à tirer le meilleur de son groupe. Toutefois, le technicien n’en oublie pas pour autant les déceptions de la saison des Verts, à savoir les éliminations face à Cannes en Coupe de France et Esbjerg en EuropaLeague.
« ESBJERG A ÉTÉ LE PREMIER COUP DUR DE LA SAISON »
« La saison avait bien commencé en championnat, au tour préliminaire aussi, et puis après patatras, Esbjerg a été le premier coup dur de la saison. Sûrement lié à un manque d’expérience, car l’effectif n’était pas prêt à ce moment-là. On a bien su réagir trois jours après face à Bordeaux, alors qu’on avait enchaîné les matches et que Bordeaux paraissait plus frais. Je n’oublie pas que dans le classement final de la saison, le 2e, le 3e, le 4e, ce sont des équipes qui n’ont pas joué l’Europe. Je ne parle pas de Paris qui est dans un contexte différent, mais ceux qui sont allé loin ont beaucoup souffert », a-t-il déclaré à BeIN SPORTS avant de revenir sur l’élimination-surprise de l’ASSE face à Cannes en Coupe deFrance.
« CANNES ? JE N’ENLÈVE PAS MA PART DE RESPONSABILITÉ »
« Cannes, si on ne vient pas me chercher, je ne suis peut-être plus l’entraîneur de Saint-Étienne ! Ça a été le moment le plus difficile de ma carrière d’entraîneur. Je n’enlève pas ma part de responsabilité, ni celle des joueurs, parce que l’équipe qui était sur le terrain à Cannes avait largement les moyens de se qualifier », a-t-il ajouté.