Équipe de France - Sissoko : « Quand ça va moins bien, les gens grognent… »
La rédaction

L’international tricolore, Moussa Sissoko, est revenu sur la qualification des Bleus pour la prochaine Coupe du monde. Après l’exploit, le joueur de Newcastle savoure. Titularisé à treize reprises en Premier League par Alan Pardew depuis le début de la saison, Moussa Sissoko savoure sa deuxième saison sur les pelouses anglaises. Une réussite qui lui a permis de découvrir l’équipe de France et d’honorer 19 sélections. Lors d’un entretien accordé à La Dépêche, l’ancien toulousain a de nouveau évoqué la performance des Bleus face à l’Ukraine et s’est dit fier de pouvoir rendre « beaucoup de Français très heureux. »

Newcastle - Sissoko : «La Ligue des Champions ? La musique fait rêver tous les joueurs»

« QUAND TOUT EST ROSE, LES GENS SONS CONTENTS » « Le fait qu’on se soit qualifié, c’est fantastique pour nous joueurs, et pour toute la France. Ce n’était pas donné avec ce mauvais résultat en Ukraine. On a su renverser la tendance au retour. C’était fantastique. Les critiques avant le match retour ? On n’aime pas ce genre de choses. On sait que ça fait partie du foot. Quand tout est rose, les gens sont contents. Quand ça va moins bien, les gens grognent. Mais avec cette qualification, on a rendu beaucoup de Français très heureux. » « JE SUIS DANS LE PAYS DU FOOTBALL » Moussa a également évoqué son chemin parcouru depuis ses débuts à Toulouse. Il reste fier de pouvoir évoluer en Premier League, un rêve d’enfant pour lui. « Parfois, je me remémore tous ces moments. Je me dis qu’aujourd’hui j’ai passé un cap. Quand j’ai commencé, j’étais timide. Il y avait certaines choses que je n’osais pas faire, normal quand on arrive dans un groupe avec des joueurs expérimentés. Mais je suis content de ce qu’il s’est passé. J’ai passé de très bons moments à Toulouse, j’ai beaucoup appris, mûri. C’est là où j’ai eu mon enfant. Cela m’a fait grandir. Maintenant, je suis dans le pays du football. J’ai toujours rêvé de pouvoir jouer en Premier League, j’ai la chance d’y être, donc je savoure. »

Articles liés