Wenger nest pas monsieur propre
La rédaction

Vous avez dit parfait ? Arsène Wenger est l'un des meilleurs entraîneurs du monde. Ça, personne n'en doute. Sauf qu'il est bien moins lisse que sa réputation nous le fait croire. Voici neuf bonnes raisons de le croire.

Wenger renie l'équipe de France
Christian Jeanpierre, qui le côtoie régulièrement pour commenter les matches de l'équipe de France sur TF1 en est persuadé. Il l'a également avoué dans les colonnes du 10 Sport Hebdo : «Il possède le profil parfait pour cette fonction pour son charisme, son sens de la communication et ses compétences. Mais il n'acceptera jamais. A 60 ans, il a besoin de senti l'odeur de la pelouse, d'être tous les jours au contact de ses joueurs. Les diriger huit matches dans l'année ne l'intéresse pas». Dommage, il paraît qu'il y aura bientôt la place.

Wenger le mauvais perdant
«Je ne nie pas être un mauvais perdant mais à cette occasion, j'aurai fait exactement pareil si nous avions gagné. Il y a des incidents près des bancs de touche, mais vous ne m'entendrez jamais dire quoi que ce soit sur un autre entraîneur après une rencontre». L'Alsacien pédale dans la choucroute pour expliquer son esquive de Mark Hugues à la fin du match de quart de finale de Carling Cup (victoire de City 3-0). Après un peu plus de 500 matches à la tête des Gunners, il est vrai que Wenger, selon lui, a «serré 497 mains».

Wenger le sanguin
Fin août, Arsenal s'incline contre Manchester United suite à un but sur hors jeu (1-2). De colère, Wenger tape dans une bouteille d'eau près de lui et il est expulsé par l'arbitre de la rencontre (pour voir la vidéo, cliquez ici). «J'ai juste tapé dans une bouteille d'eau», explique le technicien. Un geste inhabituel chez lui, c'est peut-être pour cela qu'il a pris une telle ampleur.

Wenger, l'anti-sélections
Wenger n'aime pas que son équipe soit pillée de ses meilleurs éléments par les sélections nationales. Celafait partie de la liste des choses qui peuvent le faire sortir de ses gonds : «Les équipes nationales prennent le pouvoir sur le dos des clubs et cela est un énorme désavantage. Elles font ce qu'elles veulent avec les joueurs et ça ne peut plus durer».

Wenger le procédurier
Conséquence directe de son aversion pour les sélections, Wenger a envisagé de porter plainte contre les Pays-Bas suite à la blessure de son attaquant Robin van Persie. Une blessure mal gérée par le staff des Oranje qui est très, très mal passée.

Wenger la cible mouvante outre-Manche
Quels rapports entretient Wenger avec ses confrères ? Demandez à Mark Hugues, snobé pour sa poignée de main. Ou plus récemment à Mick McCarthy, entraîneur de Wolverthampton, coupable selon le technicien alsacien d'avoir fait jouer son équipe réserve contre MU. «Je traverse la saison sans jamais me plaindre de quiconque. Je fais de mon mieux pour ne pas me plaindre, pour ne pas me mêler des affaires d'un autre club. Ces critiques sont risibles, ridicules, hargneuses et insultantes», a-t-il rétorqué. A l'exception notable de l'entraîneur d'Aston Villa, Martin O'Neill, les entraîneurs de Premier League ont apporté leur soutien à McCarthy. L'entraîneur de Stoke, Tony Pulis, a reproché à Wenger de «se plaindre sans cesse», tandis qu'Alex Ferguson (Manchester United) ironise régulièrement sur le Français.

Wenger fait peur dans le vestiaire
C'est son petit protégé Cesc Fabregas qui l'a dit après la victoire sur Liverpool (1-2). «Il nous a crié dessus comme jamais. Il était très déçu de notre première période et il nous a dit que nous ne méritions pas de porter le maillot d'Arsenal». Gueuler, des fois, ça fait du bien. Et surtout, ça marche.

Wenger alias «tout pour ma gueule»
Michel Platini est celui qui a ouvert la voie aux critiques envers Wenger, en raison de leurs positions divergentes concernant l'arbitrage : «Moi, je parle de foot. Lui, de business. Il faut arrêter avec Wenger. Arsène, c'est tout pour ma gueule». Ambiance.

Wenger l'homme aux idées arrêtées
Guillaume Warmuz, qui l'a fréquenté durant un court laps de temps à Arsenal, sait de quoi il parle et s'est confié à ce sujet dans les colonnes du 10 Sport Hebdo : «Arsène a fait des erreurs, il n'est pas intouchable. Evidemment, il y a des choses à critiquer. Son refus d'acheter des grands joueurs est mal passé, notamment en Angleterre».