Silencieux depuis son retour au poste de directeur sportif du PSG, Leonardo a enfin parlé et comme à son habitude il n’élude aucun sujet et ne fait pas dans la langue de bois dans une interview accordée au Parisien. Morceaux choisis.
Leonardo a donc choisi Le Parisien pour sa première interview très attendue depuis son retour au poste de directeur sportif du PSG. Et comme attendu, il ne fait pas dans le demi-mesure puisque il n’élude aucun sujet, à commencer par le transfert de Matthijs De Ligt qui ne se fera pas : « De Ligt ne viendra pas au PSG. Une possibilité existait. C'est un joueur formidable, mais ce n'était pas le bon moment de faire un gros investissement. On doit se calmer un peu. Nous n'avons pas d'enveloppe de 200 millions d'euros à dépenser, comme ça. » Mais bien évidemment, le grand sujet du moment est l’avenir de Neymar. Et là encore, Leonardo ne fait pas de langue de bois.
L’énorme interview de Leonardo
« Nous n'avons reçu aucune offre. Mais nous avons eu, c'est vrai, des contacts très superficiels… Avec le FC Barcelone ? Oui », commence par lâcher le directeur sportif du PSG qui en profite pour confirmer les envies de départ de Neymar : « Si Neymar nous a exprimé ses envies de départ ? C'est clair pour tout le monde. Mais dans le football, tu dis une chose aujourd'hui et demain une autre… C'est incroyable mais c'est comme ça. Oui (j’ai parlé à Neymar, NDLR). Je ne veux pas raconter tous les détails de la conversation. On a parlé avec son entourage aussi. Tout le monde sait tout. La position est claire pour tous les participants. Mais une seule chose est concrète aujourd'hui : il a encore trois ans de contrat avec nous. Et comme nous n'avons pas reçu d'offre, on ne peut discuter de rien. (…) Neymar peut quitter le PSG, s'il y a une offre qui convient à tout le monde. Mais à ce jour, on ne sait ni si quelqu'un veut l'acheter ni à quel prix. Tout cela ne se fait pas en un jour, c'est sûr… Le PSG veut compter sur des joueurs qui ont envie de rester et de construire quelque chose de grand. Nous n'avons pas besoin de joueurs qui feraient une faveur au club en restant ici. » Six ans après son départ, Leonardo n’a donc rien perdu de son franc parler.