Alors que l’OM fait peau neuve et rêve de retrouver les sommets nationaux et européens, c’est pourquoi Jacques-Henri Eyraud regrette de ne pas se frotter à Zlatan Ibrahimovic.
L’Olympique de Marseille est à un tournant de son histoire. Une histoire déjà longue et qui pourrait encore s’enrichir avec l’arrivée d’un nouvel investisseur. C’est en tout cas ce que souhaite Jacques-Henri Eyraud, président de l’OM, qui ne cesse de prouver sa connaissance du passé olympien. Alors, lorsqu’on lui demande quel joueur l’a marqué à Marseille, il cite Carlos Mozer, un joueur qui n’aurait pas eu peur de se frotter à Zlatan Ibrahimovic. Le nouvel homme fort de l’OM regrette d’ailleurs de ne pouvoir se mesurer au Suédois.
« Quand vous êtes joueur, vous avez envie de vous coltiner les plus forts »
« Carlos Mozer. L’OM a quand même eu une défense exceptionnelle pendant ces années-là mais, pour moi, c’était quelqu’un qui inspirait le respect. Il faut de l’autorité sur le terrain. C’est marrant, sur le plateau de Téléfoot, on m’a demandé si j’étais content parce qu’Ibrahimovic n’était plus là. Pas du tout, c’est l’inverse, c’est une déception. Quand vous êtes joueur, vous avez envie de vous coltiner les plus forts. Il faut être fort avec les forts. Mozer ne reculait pas, il n’avait peur de rien, se faisait respecter. C’est une partie du grand Marseille de ces années-là, même s’il n’a malheureusement pas participé à la victoire en Ligue des champions. J’aimais ce joueur », confie-t-il à La Provence.