Présent en conférence de presse ce jeudi, à deux jours de la réception de Rennes, l’entraîneur de l’OM José Anigo est revenu sur l’intervention de Margarita Louis-Dreyfus sur le site du club.
« Est-ce que j’envisage la cession du club ? Croyez-moi. Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril. On peut toujours rêver d’un actionnaire plus “généreux”. Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine. » Au lendemain de la mise au point de Margarita Louis-Dreyfus sur le site officiel du club, José Anigo est apparu tendu au moment de donner son avis.
« C’EST SON CLUB, ELLE EN FAIT CE QU’ELLE VEUT »
« Elle avait le besoin de s’exprimer, moi je n’ai pas à commenter le discours. C’est son club, elle en fait ce qu’elle en veut. Dans ce qu’elle a dit, elle a expliqué qu’elle voulait garder son club. Point à ligne » a tout d’abord indiqué Anigo avant d’être relancé par les journalistes présents sur place. L’entraîneur phocéen s’est montré encore un peu plus ferme…
« IL Y A PLUSIEURS PARIS ' »
« Il y a plusieurs Paris ? Il y a plusieurs états ou pays qui ont acheté un club français ? Non. Monaco à un degré moindre, on est 18 à devoir faire avec nos moyens. Je comprends l’impatience des uns et des autres mais aujourd’hui, il n’y a plus rien qui me surprend, qui me choque… » a conclu l’entraîneur olympien à propos de la question sur les investissements.