Quelques semaines après son départ de l’Espérance de Tunis, José Anigo était l’invité de L’Equipe du Soir sur L’Equipe 21. L’occasion de faire le point sur son rôle à l’OM.
« J’ai l’impression d’avoir fait un grand saut dans le vide à l’occasion de mon départ définitif de l’Olympique de Marseille. Même si je m’y étais préparé depuis un an déjà avec mon séjour au Maroc en qualité de superviseur, j’avoue que ça a été une page dure à tourner. Ça a saigné un peu. Moi qui ai tout le temps vécu au rythme de l’OM, j’ai enfin coupé le lien. Le cordon, même. Une décision que j’aurais dû prendre il y a longtemps. » En juillet dernier, José Anigo revenait sur son départ de l’OM. Quelques semaines plus tard, La Provence révélait pourtant que l’ancien directeur sportif avait « convenu d’un congé sans solde avec la direction du club afin de parapher son contrat de deux ans à l’Espérance... ».
« Un laps de temps sans être payé par le club »
Invité de L’Equipe 21 lundi soir, José Anigo a confirmé son statut : « Je suis toujours salarié de l’OM. J’avais été détaché pendant un laps de temps sans être payé par le club, c’est ce que j’ai fait pour rejoindre l’Espérance. Il y avait un retour possible. Je travaille sur le continent africain mais aussi sur les très jeunes joueurs y compris lors de tournois européens. »
« Tunis, une erreur de timing »
« En fait, j’ai très vite compris que j’avais fait une erreur de timing en m’engageant avec l’Espérance de Tunis. J’ai peut-être été un peu naïf sur ce coup-là. J’étais tellement emballé par ce projet que j’ai foncé tête baissée en faisant confiance à tout le monde. J’ai voulu aller vite. Trop vite, sans doute, sans avoir eu toutes les réponses à mes questions. Ce n’est qu’une fois en place que j’ai découvert quelques petits mensonges par omission », avait-il confié au sujet de son expérience à Tunis.