Mercato - OM - Pierre Ménès : « Bielsa ? Si j’étais président de l’OM… »
La rédaction

Alors que la tension est présente à l’OM après les déclarations sans langue de bois de Marcelo Bielsa, Pierre Ménès s’est interrogé sur le projet initié par Vincent Labrune.

Ça brûle du côté de l’OM ! Tout récemment, Marcelo Bielsa, l’entraîneur phocéen, a pointé du doigt les promesses non respectées de son président, Vincent Labrune, qui lui aurait promis les pleins pouvoirs sportifs avant de s’engager sur la Canebière. En effet, sur les 12 joueurs réclamés par El Loco, aucun n’a été envisagé par la direction phocéenne : « Le bilan de ce marché des transferts est négatif. Je crois que le président m'a fait des promesses qu'il savait intenables », déclarait-il. Un franc parler du tacticien argentin qui a bien évidemment mis le feu aux poudres…

« J’AURAI UNE EXPLICATION AVEC BIELSA »

Afin de calmer le jeu, Vincent Labrune a réagit aux critiques de son entraîneur. « Je suis très surpris. Nous avons bâti l'effectif en tenant compte le plus possible de la feuille de route de Marcelo. Et aujourd'hui s’il y a bien 2 sujets qui font l'unanimité, c'est bien la qualité de notre coach/staff et celle de notre effectif qui doit nous permettre de remplir nos objectifs. J'aurai une explication à ce sujet avec le coach à mon retour de congés - congés nécessaires après 4 mois de travail intense pour permettre au club de retrouver le haut du classement », indiquait le patron marseillais, qui promet donc une prochaine rencontre avec Marcelo Bielsa

« C’EST INVRAISEMBLABLE »

Interrogé par Le Phocéen, Pierre Ménès a justement livré son avis sur cette situation délicate. Selon lui, l’attitude Vincent Labrune vis-à-vis de son entraîneur est loin d’être correcte. « Moi, si j'étais président de l'OM, il y aurait eu deux solutions : soit je ne prends pas Bielsa, ou si je le prends, je lui laisse les clés du recrutement... Prendre Bielsa pour ne pas lui laisser carte blanche et lui mettre les tripes à l'envers au bout de quatre journées, c'est invraisemblable. Le mec a révolutionné la Commanderie, et d'un autre côté, il découvre des trucs, ce n'est pas cohérent », a-t-il ainsi conclu.

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