Si Lorik Cana a finalement atterri au FC Nantes en toute fin de mercato, l’international albanais aurait pu revenir à l’OM, six ans après son premier passage. Mais Vincent Labrune s’est manifesté trop tard…
Après quatre ans passés à la Lazio de Rome, Lorik Cana avait décidé de changer d’air cet été. S’il a reçu plusieurs offres de divers championnats, l’ancien parisien avait comme priorité un retour en Ligue 1. Une fois donnée sa parole au FC Nantes, Cana n’a pas souhaité faire marche arrière, malgré l’intérêt de l’OM dans les dernières heures du mercato.
« C’était trop tard...»
« Les dirigeants de l’OM se sont manifestés dans les derniers moments du mercato, c’était trop tard. Je m’étais déjà engagé auprès de M. Kita (NLDR : Le président du FC Nantes). Ça n’aurait pas été correct. La fin de ma carrière ? Il y a de belles choses à faire en Albanie ou en France, où vit toute ma famille. Par exemple à l’OM, où j’ai très envie de retourner. » a confié Lorik Cana dans les colonnes de L’Equipe.
« Le PSG ne connaissait pas bien ma situation »
Le défenseur du FC Nantes en a également profité pour revenir sur son arrivée en France en tant que réfugié et notamment du rôle qu’a joué le PSG à ce moment de sa vie : « On vivait avec des permis de séjour renouvelés tous les six mois, je ne pouvais pas jouer hors de Suisse à cause de mon statut de réfugié politique. Ma famille était sous le coup d’une requête d’expulsion : le conflit était terminé et les autorités suisses considéraient que notre vie n’était plus en danger. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’invitation du PSG, qui ne connaissait pas bien ma situation. Les dirigeants se sont retrouvés avec un garçon arrivé seul, sans permission, sur le territoire français. Mais on l’a vite obtenue. Puis j’ai réussi à faire venir les miens du Kosovo »