Interrogé dans les colonnes de L’Equipe ce samedi, Lorik Cana revient sur son arrivée en France du côté du PSG en 2000, en tant que réfugié politique : « Moi, j'ai eu la chance de partir assez tôt, dès que le conflit en ex-Yougoslavie a éclaté. Mon "passage" du Kosovo en Suisse a été bien plus tranquille que celui de la plupart des réfugiés actuels, qui arrivent souvent en Europe au bout d'un voyage très dangereux. Mon père était footballeur en Suisse, et il a décidé d'y mettre à l'abri sa famille. On vivait avec des permis de séjour renouvelés tous les six mois, je ne pouvais pas jouer hors de Suisse à cause de mon statut de réfugié politique. Ma famille était sous le coup d'une requête d'expulsion : le conflit était terminé et les autorités suisses considéraient que notre vie n'était plus en danger. C'est à ce moment-là que j'ai eu l'invitation du PSG, qui ne connaissait pas bien ma situation. Les dirigeants se sont retrouvés avec un garçon arrivé seul, sans permission, sur le territoire français. Mais on l'a vite obtenue. Puis j'ai réussi à faire venir les miens du Kosovo », lance l’international albanais du FC Nantes.
FC Nantes : Lorik Cana revient sur son arrivée en tant que réfugié