Alors que le dossier du rachat du club fait la Une de La Provence, Margarita Louis-Dreyfus est montée au créneau sur le site officiel de l’OM.
Sujet omniprésent ce mercredi, le rachat de l’OM n’est pas à l’ordre du jour selon Margarita Louis-Dreyfus. La propriétaire de l’Olympique de Marseille assure en effet qu’aucun projet crédible ne lui a été présenté. Elle en a profité pour faire le point et distinguer l’OM du groupe Louis-Dreyfus.
MLD NE VEUT PAS METTRE L’AVENIR DE L’OM EN PÉRIL
« Est-ce que j’envisage la cession du club ? Croyez-moi. Non. Car aujourd’hui, il n’existe aucun candidat crédible capable de s’engager à la hauteur de nos concurrents. Et je ne céderai pas le club à quelqu’un qui fait des promesses qu’il ne puisse pas tenir. Ce serait un coup fatal porté au club et j’aime trop l’Olympique de Marseille pour m’en désengager en mettant son avenir en péril. On peut toujours rêver d’un actionnaire plus “généreux”. Mais il ne faut pas oublier tous les efforts que Robert et moi avons consentis dans ce domaine. »
« PAS LES MOYENS D’ENTRER DANS UNE LOGIQUE DE SURENCHÈRE »
C’est après ce constat que MLD a décidé de mettre les choses au clair concernant la puissance financière du groupe Louis-Dreyfus : « Je tiens aussi à souligner (car à la lecture de la presse j’ai l’impression que certains ne comprennent pas bien la situation) que je n’ai pas hérité du Groupe Louis-Dreyfus à la mort de Robert. Pour lever toute ambiguïté, le Groupe Louis-Dreyfus n’a aucun lien direct avec l'OM. Sa puissance financière, évoquée régulièrement par les journaux qui m’appellent “milliardaire”, ne sert que pour le propre développement du Groupe et ne peut en aucun cas être assimilée à ma situation personnelle. Par conséquent et au regard des investissements "hors normes" consentis par deux de nos concurrents, je n'ai pas les moyens d'entrer dans une telle logique de surenchère. Il doit être clair pour tout le monde que mon investissement dans l’OM est déjà très important et que l’on ne peut pas espérer plus de moi dans cette situation : chaque euro que je dépense pour l’OM vient des réserves limitées de ma famille et non des caisses du groupe dont mon mari était le dirigeant. Sachant cela, il n’est pas question de faire n’importe quoi. J’ai une responsabilité vis-à-vis de mes fils.»