L’OM est à vendre. Le quotidien L’Equipe le rappelle ce mardi, avec le témoignage d’un proche du groupe Louis-Dreyfus.
Assainissement de la masse salariale, vente de joueurs, acquisition de la Commanderie, désir de récupérer la gestion de la vente des abonnements en virages… Vincent Labrune fait tout pour rendre le club plus attractif et ne s’en cache pas. Mais à l’heure actuelle, aucun candidat sérieux ne s’est présenté.
« Des approches, mais… »
« Nous avons eu des approches venant des pays du Golfe, mais la tendance n'est plus trop à des investissements massifs de leur part. Les Chinois se concentrent sur leur marché intérieur et les Russes sont refroidis par la France. S'ils rachètent un club, ils savent qu'ils auront la brigade financière sur le dos dès le lendemain », affirme un proche du groupe Louis-Dreyfus. Par ailleurs, le quotidien L’Equipe évoque un groupe américain, une touche en Inde et le nom de Mohammed al-Maktoum, émir de Dubaï et beau-père du cheikh Mansour, le propriétaire de Manchester City. L’OM confirme de son côté une approche de Dubaï… pour un partenariat sur la formation des jeunes : « Cela dit, bâtir ce genre de relations peut permettre d'autres choses à moyen ou long terme », a toutefois confié une source au sein du club olympien.
La mise au point de Labrune
« Pour l'heure, c'est de la fiction. Mais si un jour le fruit du travail de réforme nous permet d'attirer un investisseur comme celui du PSG, ce sera très bien. Mais je le répète : pour l'instant, on parle dans le vide », a confié Vincent Labrune au sujet d’une future vente de l’OM à un riche investisseur.