Fervent défenseur de Marcelo Bielsa, Daniel Riolo a de nouveau taclé ses détracteurs au sujet du défenseur Doria.
Pourtant parti depuis bientôt un mois, Marcelo Bielsa continue de faire parler de lui, notamment après le nouveau départ du tant controversé Doria. Acheté il y a un an contre l’avis d’El Loco , le défenseur brésilien n’a visiblement pas convaincu son nouveau coach Michel qui a décidé de le prêter à Grenade.
« BIELSA N’ÉTAIT DONC PAS UN ÂNE ' »
Verra t-on un jour Doria sous le maillot marseillais ? Ce qui est certain, c’est que ce ne sera pas pour cette saison. De nouveau prêté par l’OM, le Brésilien a donc rejoint l’Espagne et Grenade. Ce qui a fait sourire Daniel Riolo, journaliste à RMC : « C’est quand même dingue le nombre de spécialistes qui disaient que Bielsa était un âne de ne pas le faire jouer, je suis vraiment étonné que ces spécialistes n’aient pas eu raison. Quand Michel est arrivé, ce qui a été dit c’est que Doria resterait. Tous les fabuleux experts anti-Bielsa se sont alors engouffrés dans la brèche pour dire que c’était une pipe, que Doria était fabuleux ,alors que personne ne le voit. Et maintenant, Michel le voit et il part. Les experts qui ne savent pas et qui étaient là juste pour défoncer Bielsa, de façon objective paraît-il, disaient que c’était un joueur formidable. Donc je dis bravo à ces gens-là. »
« J’AI ÉTÉ JUSTE AVEC LUI »
En février dernier, Marcelo Bielsa avait justifié son comportement envers Doria : « Publiquement, j’ai toujours parlé de lui dans de bons termes. D’aucune manière, je peux me permettre de prendre des décisions qui pourraient empêcher un joueur de se développer au niveau du club basées sur des divergences sur son arrivée. J’ai décrit la manière dont il était arrivé au club. Je n’avais pas été consulté et je ne le connaissais pas profondément. Mais du moment qu’il a commencé à travailler avec nous, j’ai beaucoup, beaucoup travaillé avec lui parce que je savais qu’il y aurait une sur-exposition de notre relation. Je me protège de toute position partiale. Toutes les décisions que j’ai prises concernant Doria, je les ai prises avec mes cinq plus proches collaborateurs (Torrente, Quiroga, Passi…) Je voulais avoir la certitude d’être juste. Je ne peux pas me permettre d’agir comme un mauvais professionnel. Ce n'est donc pas juste que je sois décrit ainsi. »