La démission de Marcelo Bielsa a fait couler beaucoup d’encre chez les observateurs du football français. Éric Di Meco a notamment évoqué le début de saison mouvementé de l’OM.
À la suite de la défaite de l’OM contre Caen lors de la première journée de championnat au Vélodrome, Marcelo Bielsa avait annoncé sa démission en conférence de presse. Cela avait été un véritable choc pour les joueurs comme pour les supporters du club phocéen. Et si l’explication était un détail dans le contrat que devait signer le technicien argentin, la vérité ne sera jamais véritablement connue.
« LABRUNE A SA VERSION, BIELSA LA SIENNE »
Ancien joueur de l’OM est désormais consultant pour RMC ou beIN SPORT, Éric Di Meco a bien voulu revenir sur le départ précipité de Marcelo Bielsa, dans une interview accordée à La Provence : « Les pro-Bielsa disent que c'est la faute de Vincent Labrune. Et les anti-Bielsa disent que c'est la faute de l'Argentin. Pour moi, le débat est inintéressant et stérile. Il ne sert à rien et en plus, on ne saura jamais la vérité. Vincent Labrune a sa version, Marcelo Bielsa la sienne. De mon point de vue, s'il y a eu un problème sur le contrat, vu la personnalité de Bielsa et l'importance qu'il avait prise dans le club et en dehors, je pense qu'il aurait pu faire changer la petite virgule qui le dérangeait en disant qu'il ne serait plus sur le banc le week-end prochain. Je ne pense pas que les dirigeants de l'OM auraient pris ce risque-là. Il y a un truc qui s'est passé, mais s'il n'y avait pas eu ce problème sur le contrat, Bielsa serait quand même parti à un moment donné » révèle l’ancien joueur de l’OM.
« ÇA, ON NE LE SAURA JAMAIS »
Au cours de cette interview, Éric Di Meco a également évoqué l’engouement des supporters marseillais autour de Marcelo Bielsa et qui aurait peut-être fait peur au technicien argentin : « Je me demande s'il n'a pas été dépassé par l'engouement qu'il a suscité à Marseille et s'il n'a pas eu peur de décevoir les supporters... Mais ça, on ne le saura jamais. Maintenant, la page est tournée. Et une nouvelle s'ouvre avec Michel. »