Dans les colonnes de France Football, Bernard Caïazzo s’est livré sur la stratégie des Verts sur le mercato.
Alexander Söderlund, Oussama Tannane… Cet hiver, les Verts n’ont pas hésité à dépenser de l’argent sur des joueurs étrangers. Une stratégie qui tranche avec les habitudes du club stéphanois. Dans les colonnes de l’hebdomadaire France Football, Bernard Caïazzo a justifié ces choix…
« L’Europe a ouvert les esprits de tous »
« C’est une évolution très nette et c’est l’effet Europe. C’est vrai que l’ASSE avait un peu vocation à être une équipe de France B. L’Europe a ouvert les esprits de tous, dirigeants et staff. Il y a à l’étranger de bons joueurs abordables et intéressants qui peuvent se révéler. On n’est plus obligés de recruter français. Jusque dans un passé récent, Christophe Galtier voulait des joueurs de notre championnat qu’il connaissait. À force de jouer la Coupe d’Europe, il a vu de bons joueurs ailleurs qu’en France. Le club doit aussi progresser dans son apprentissage, dans son ouverture d’esprit », a tout d’abord confié le dirigeant stéphanois, avant de poursuivre.
« Si on veut passer un cap, il faut investir »
« D’ici l’été prochain, un Tannane aura bien découvert son équipe. Cette anticipation me paraît judicieuse. Si on veut passer un cap, il faut investir, ce qui ne veut pas dire prendre des risques, mais être un peu plus offensif financièrement », a conclu le président du conseil de surveillance de l’ASSE.