Après avoir récemment passé une nuit en garde à vue suite à une altercation avec les forces de l’ordre, Serge Aurier livre les dessous de son arrestation. Et le défenseur du PSG dénonce plus que jamais une bavure policière…
Les faits se sont déroulés le 30 mai dernier, alors que Serge Aurier sortait de boîte de nuit. Le défenseur du PSG a été contrôlé puis mis en garde à vue par des policiers de la BAC (Brigade Anti-Criminalité), trois mois seulement après l’affaire Periscope. Interrogé au micro de Canal + dans l’émission Clique ce mardi, le latéral droit du PSG livre ses vérités sur cette affaire épineuse.
« Je ne vais pas laisser cette histoire comme ça »
« Moi, je prends ma voiture, des policiers arrivent en sens inverse. Ils font un contrôle, les choses s’enveniment, c’est la BAC et on sait comment ça se passe. C’était violent, ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, ont commencé à me brutaliser, à me pousser, à me mettre des coups. Les gens m’ont vu en garde à vue, ils ne se sont pas demandés pourquoi. Le pire, c’est qu’on dise que j’ai mis un coup de coude au thorax. Le policier m’a mis des droites sur le visage, m’a pété la lèvre et le front, et je me retrouve en garde à vue car je n’ai pas voulu rentrer chez moi. J’ai voulu porter plainte, je me suis retrouvé en garde à vue pour 24h. Je n’ai rien à me reprocher sur cette affaire, je ne suis pas coupable, 5 à 6 témoignages racontent la même chose que moi. C’est là que je me suis rendu compte que mon histoire avec les journalistes n’était pas finie, ils se sont inventés une version en disant que j’avais frappé un policier. Jamais je n’aurai dit "vous ne me connaissez pas, je suis Serge Aurier, je ne suis pas comme ça. Ce jour-là, le policier qui m’a porté les coups ne savait sans doute pas qui j’étais, c’est quand les renforts sont arrivés qu’on m’a reconnu, et là le policier est venu me voir pour me demander si on pouvait discuter. Mais c’était trop tard, c’est mort. Je ne vais pas laisser cette histoire comme ça, car je pense que la BAC a l’habitude de ces méthodes », lâche Serge Aurier, qui passera en jugement en septembre prochain.