À la veille du Clasico attendu entre le PSG et l’OM, David Ginola et Marcel Dessailly, anciens des deux clubs, ont offert leurs regards sur la rivalité entre les deus meilleurs ennemis de Ligue 1.
« Comme j'aimerais que l'OM soit devant le PSG et pas 18 points derrière ! Avant, nous allions souvent gagner largement au Parc et en fin de championnat, nous étions devant. Mais depuis deux ans, il y a un changement de statut pour les Parisiens qui forment désormais une grande équipe qui veut tout gagner. Il y a face à nous non seulement de grands joueurs, mais aussi une belle équipe. Cela ne me fait pas plaisir de voir le PSG devant nous ». Voilà le dernier constat de Mathieu Valbuena concernant le PSG actuel, à quelques heures du Clasico.
« C’EST UN PEU LA LUTTE DES CLASSES »
Un point de vue rejoint par l’ancien joueur du club de la Capitale, David Ginola, lors d’un entretien accordé au Parisien. « C’est vrai que les différences culturelles ajoutent quelque chose, il y a le côté pagnolesque, le Sud contre la capitale qui représente la centralisation du pouvoir, des médias. C’est un peu la lutte des classes. » Une déclaration qui prend tout son sens à l’heure où le PSG se renforce à coups de millions d’euros lors de chaque mercato, là où l’OM tente de rivaliser avec de jeunes espoirs du championnat de France…
« LES MARSEILLAIS ONT TOUJOURS EU LE SENTIMENT D’ÊTRE LES DÉLAISSÉS »
Un discours également partagé par l’ancien Phocéen, Marcel Dessailly, qui évoque la rivalité entre supporters. « Il y a un antagonisme entre les deux villes. Paris est la capitale, le centre économique du pays. Les Marseillais ont toujours eu le sentiment d’être un peu les délaissés. Je l’ai aussi connu en Italie avec les matchs entre le Milan AC et les équipes du sud de l’Italie. On veut montrer qu’on n’est pas des moins que rien à Marseille. La nouvelle dimension économique du PSG renforce ce constat. »