Ce mercredi soir, le PSG accueille le FC Barcelone au Parc des Princes dans le cadre du quart de finale aller de la Ligue des Champions. Une rencontre à hauts risques alors que l’État Islamique a menacé de perpétuer des attaques sur les stades des clubs recevant leurs adversaires. Néanmoins, le gouvernement français s’est voulu rassurant à ce sujet ce mercredi.
Une rencontre décisive, qui pourrait se jouer dans un climat particulier. Ce soir, le PSG reçoit le FC Barcelone au Parc des Princes en Ligue des Champions. Une rencontre étoilée entre deux grands clubs européens. Une véritable fête donc, mais qui avait été ternie par des menaces d’attentats perpétués par l’État Islamique. En effet, par l’intermédiaire de son agence de communication Al Azaim Foundation, l’organisation terroriste avait publié un message d’attaque sur les quatre stades recevant des matchs de C1 ce mardi (Emirates Stadium pour Arsenal, Santiago Bernabeu pour le Real Madrid) et ce mercredi (Wanda Metropolitano pour l’Atlético de Madrid, et donc Parc des Princes pour le PSG), accompagné de cette phrase morbide : « Kill them All » (Tuez les tous, ndlr).
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— le10sport (@le10sport) April 10, 2024
Sécurité renforcée autour du Parc des Princes
Mardi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait rapidement une sécurité renforcée autour du Parc des Princes : « Le préfet de police, avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin (mardi), a renforcé considérablement les moyens de sécurité. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre », déclarait ce dernier. « L’EI a menacé les quarts de finale de la Ligue des champions, pas spécifiquement en France, via une de ses agences de communication qui a notamment diffusé des messages sur les réseaux sociaux », a également précisé une source policière proche du dossier auprès de l’AFP.
« Notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant »
Ce mercredi, c’est la porte parole du gouvernement Prisca Thevenot qui s’est exprimé sur la situation. « Il n’y a pas, et ça a été rappelé par le ministre de l’Intérieur tout à l’heure en Conseil des ministres, de menace avérée, mais notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant », a déclaré la ministre dans des propos relayés par Le Parisien.