La victoire, c’est ce à quoi semble penser Zlatan Ibrahimovic à chaque instant qu’il passe sur une pelouse. C’est dans le sang.
Presque partout où il est passé, Zlatan a connu le succès. La défaite, il ne peut pas l’accepter. Comme il l’a expliqué dans les colonnes de L’Equipe, il a « besoin de la victoire ». Cette année encore plus car les objectifs du Suédois ont été maintes fois expliqués, détaillés et mentionnés. Il veut tout gagner. C’est sa culture.
« JE ME METS UNE ÉNORME PRESSION »
« Je me sens investi de beaucoup de responsabilités. Quand je joue, mes coéquipiers me cherchent parce qu'ils savent ce qu'ils peuvent attendre de moi sur un terrain. Je me mets une énorme pression. Alors, quand je vois que les choses se passent mal, il faut un peu "manipuler" les esprits. Je cherche à réveiller les consciences. Quand quelqu'un dort, il faut faire sonner son alarme pour qu'il sorte du lit ! (…) Il faut donc savoir bouger un vestiaire au bon moment. J'aime gagner. La façon dont on gagne, je m'en fous. Mais on doit gagner. J'ai besoin de la victoire. »
LE COLLECTIF AVANT TOUT
Personne n’aime perdre. Encore moins quand on s’appelle ZlatanIbrahimovic. L’artiste parisien ressent un « sentiment très désagréable d'avoir échoué ». Comme le commun des mortels finalement. Pour lui, gagner passe par un collectif. « La victoire collective est un vrai succès, pas le triomphe individuel. L'inverse signifierait que tu ne penses qu'à toi et, dans mon monde, ce n'est pas concevable. (…) Quand vous assimilez cette culture du résultat, vous comprenez que les victoires collectives vous aident aussi à progresser et à vous épanouir individuellement. »