Encensé il y a encore quelques jours, Laurent Blanc est aujourd’hui dans l’œil du cyclone après la défaite du PSG face à Chelsea cette semaine…
La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Cette maxime bien connue, Laurent Blanc doit se la répéter sans arrêt depuis mardi soir et cette cruelle défaite du PSG à Chelsea (2-0). Alors qu’il réalisait jusqu’ici un parcours quasiment sans faute pour sa première saison à la tête du PSG, l’entraîneur français a subi un sérieux coup d’arrêt avec cette élimination de la Ligue des Champions. De quoi s’attirer bon nombre de critiques…
« CES GENS NE POURSUIVENT QUE LES HOMMES À TERRE »
De son côté, le journaliste Pascal Praud a tenu à défendre l’entraîneur parisien. « Quarante-huit heures après l’élimination du PSG, le tsunami est passé, la mer se retire et chacun découvre les dégâts. Les sycophantes sont là. Et avec eux tous leurs amis : fées Carabosse et Cassandre, faux-culs ou faux amis, traitres, prophète du lendemain, résistants de la veille. L’habituelle parade de l’aigreur, du ressentiment, de la mauvaise foi, de la bêtise, de la méchanceté. Tout ce qu’une défaite, politique ou sportive, fait sortir de sa niche. Les procureurs, les coupeurs de tête, les donneurs de leçon. Écoutez-les. Regardez-les. Ils savaient. Ils l’ont toujours dit. Ils se taisaient au nom de l’intérêt supérieur du football français. Maintenant que les carottes sont cuites, ils ouvrent les vannes. La chasse à courre commence. Laurent Blanc est leur gibier. Ces gens ne poursuivent que les hommes à terre », a-t-il déclaré sur son blog de Yahoo Sports.
« LE PSG JOUE MIEUX AVEC BLANC QU’AVEC ANCELOTTI »
« Je ne participe pas à l’hallali. Blanc fait le job depuis dix mois. Le PSG joue mieux avec lui qu’avec Ancelotti. Le Parc des Princes a enchanté ses supporters. Aucune faute de com’ n’a perturbé la saison. Blanc gère un vestiaire de solistes avec intelligence et diplomatie. Il a inventé un trio au milieu de terrain. Son 4-3-3 fonctionne. Enfin presque. Zlatan Ibrahimovic a manqué le match retour de Stamford Bridge et son absence a déséquilibré l’équipe. Blanc n’est pas le responsable », a-t-il ajouté.