OM : Ce message fort du sélectionneur belge pour Michy Batshuayi !
La rédaction

Auteur d’une excellente prestation avec la Belgique face à l’Italie vendredi soir, ponctuée d’un but, Michy Batshuayi a gagné beaucoup de points dans l’esprit du sélectionneur Marc Wilmots.

Pour l’équipe nationale de Belgique, il y a avait surtout quatre diables rouges en attaque : Benteke, Lukaku, Origi et Depoitre. Mais depuis vendredi et la victoire face à l’Italie (3-1), un petit diablotin nommé Michy Batshuayi est venu pointer le bout de son nez. Auteur d’une prestation énorme, l’attaquant de l’OM pourrait avoir redistribuer les cartes côté belge. Marc Wilmots, le sélectionneur des Diables Rouges, a reconnu qu’il allait devoir faire un choix pour l’Euro 2016.

« Je lui ai dit ce que je trouvais de bien et de mauvais à son jeu »

« Celui qui a marqué le plus de points vendredi ? C'est vrai. On savait que c’était un buteur. Mais cela ne m’intéresse pas d’avoir un attaquant qui ne pense qu’à marquer des buts. Je veux quelqu’un qui participe au jeu, qui bouge, qui se démarque.J’ai dit à Batshuayi ce que je trouvais de bien et de mauvais à son jeu. À Lille - OM, il perdait huit ballons sur dix. C’est trop. Combien de ballons a-t-il perdu lors de sa demi-heure contre l’Italie ? Zéro. Défensivement, il a toutefois oublié de garder la première zone sur un corner. Un détail pareil peut nous être fatal à l’Euro 2016. Je maintiens que je ne prendrai pas quatre attaquants à l’Euro. J’en ai cinq, c’est un problème de luxe. Je devrai faire un choix », a tout d’abord confié Wilmots à DH.net, avant de revenir sur le cas de Romelu Lukaku, critiqué en Belgique.

« Je veux faire avancer mes attaquants »

« La titularisation de Lukaku ? J’ai lu les critiques à ce sujet. Justement, si quelqu’un a des difficultés à jouer dans des petits espaces, ce n’est pas en le mettant dans des conditions idéales qu’il va apprendre et devenir plus complet. Je veux faire avancer mes attaquants. Et il va de soi que je tiens compte du fait que Michy est rentré au moment où les Italiens étaient plus fatigués », a-t-il expliqué.

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