À l’instar d’Elie Baup, André Ayew réclame de la patience et insiste sur la présence des jeunes dans le groupe olympien.
Que l’OM gagne ou perde son match, les jeunes du club sont toujours évoqués par Elie Baup. Alors que les critiques se multiplient, l’entraîneur olympien ne dévie pas de la route indiquée par la direction de l’OM. Le club phocéen ne peut pas encore rivaliser avec les plus grands, l’objectif étant de batir pour le futur.
« IL FAUT LES PROTÉGER »
« Les Thauvin, Lemina, Imbula, Mendy, Samba, et même mon frère Jordan, il faut les protéger, les aider. Certains ont été recrutés pour des grosses sommes, il est normal qu’ils soient mis en avant. Tous auront une période difficile dans les deux saisons à venir, forcément. Mais ils sont le futur du club. Ils doivent sentir que les supporteurs, pas seulement les dirigeants, comptent sur eux », a indiqué le milieu de terrain ghanéen dans Le Parisien.
« ON NE PARLAIT QUE DE MON PÈRE »
Pour évaluer les performances des jeunes de l’OM en Ligue des champions, André Ayew est revenu sur ses propres débuts. Des débuts forcément marqués par la comparaison avec son père, vainqueur de la compétition en 1993 : « Lemina ou Imbula ne vont pas acquérir d’un coup l’expérience d’un Cheyrou. J’ai découvert la Ligue des champions à 17 ans, j’étais plus jeune que Benjamin Mendy. Ça s’était bien passé sur le terrain. En dehors, on ne me parlait que de mon père, Abedi Pelé. Je me suis accroché. »