Cavenaghi la future recrue offensive de Bordeaux
La rédaction

Prêté une saison à Majorque, Fernando Cavenaghi n'est jamais vraiment entré dans les plans de Michael Laudrup qui souhaite s'en séparer. Cavenagol pourrait donc retrouver Bordeaux plus vite que prévu.

Et si la recrue offensive de Bordeaux lors du prochain mercato hivernal était une vieille connaissance des Girondins ? Prêté un an à Majorque cet été, Fernando Cavenaghi n’a jamais vraiment fait partie des petits papiers de l’entraîneur du club espagnol, Michael Laudrup. L’attaquant argentin n’a d’ailleurs pas disputé la moindre minute sur les quatre derniers matchs du club des Iles Baléares. Pire, depuis deux mois, Fernando Cavenaghi a joué en tout et pour tout 25 petites minutes (il est entré en jeu deux fois au cours des 9 derniers matchs). Mais le calvaire espagnol de l’Argentin ne s’arrête pas là et le surnom de Cavenagol, dont l’ont affublé les supporters bordelais, ne semble plus d’actualité puisqu’il n’a marqué que quatre fois en 11 apparitions cette saison (un doublé lors de la 5e journée de Liga contre la Real Sociedad et un doublé en Coupe du Roi coontre le Sporting Gijon).

Cavenaghi veut rentrer en France

Face à cette inefficacité, Michael Laudrup ne le fait plus jouer et lui préfère désormais Achille Webo. Belle ironie du sort quand on sait que Bordeaux souhaitait s’attacher les services du buteur camerounais cet été. Le Real Majorque cherche donc à se séparer au plus vite de Cavenaghi, qui lui, de son côté, pense à revenir en France. Bordeaux et Majorque doivent donc trouver un accord pour satisfaire toutes les parties concernées. Et pourquoi pas en cassant le prêt de l’attaquant argentin et en le faisant réintégré l’effectif bordelais ? Avec les prêts de David Bellion (Nice) et celui futur d’Henri Saivet (Bordeaux), les Girondins manquent de monde devant et surtout de talent. Et un Cavenaghi au mieux de sa forme (s’il la retrouve un jour) vaut aisément un Maazou, un Modeste ou un Gouffran. Tout cela sans dépenser d'argent que les Bordelais n'ont pas.