Critique envers la FFF, Emmanuel Petit n'hésite pas à pointer du doigt les dérives des instances françaises. Selon lui, l'AS Monaco est une "victime" de ce système.
Emmanuel Petit souhaite s'impliquer davantage dans les affaires des instances footballistiques françaises. Alors que l'affaire du siège social de l'AS Monaco (ndlr : la FFF voulant qu'il soit placé en France à partir de juillet 2014) bat son plein, celui qui officie aujourd'hui en tant que consultant pour France Télévisions regrette de tels agissements de la part de la Fédération française de football.
« Il est loin d'être dit que Monaco perde » « Cette histoire, c'est d'une hypocrisie confondante couplée à du racket ! Pendant des années, le statut fiscal de Monaco n'a dérangé personne en vertu des accords entre les deux États, et là, sous prétexte que tout le monde craint l'arrivée d'un PSG bis, de nouveaux points de règlement sont invoqués. Et le comble, c'est qu'après la FFF propose à l'ASM de ne plus être obligé de délocaliser son siège en échange d'un chèque... de 200 millions d'euros ! C'est n'importe quoi, a-t-il lâché lors d'un entretien accordé au Point. J'espère que l'ASM va aller jusqu'au bout de sa démarche et traduire la FFF devant la justice. D'autant que la Fédé ne sait pas dans quel engrenage elle a mis le doigt. Sur des bases purement juridiques, il est loin d'être dit que Monaco perde. Et si la FFF veut aller au bout de son idée de faire déménager le club, elle prend le risque de perdre. Et à partir de là, rien n'empêchera que cette affaire fasse jurisprudence pour d'autres clubs et d'autres pays. »