Euro 2012 : Pologne - République-Tchèque : Les tops et les flops
La rédaction

Au terme de ce « huitième de finale » opposant la Pologne et la République-Tchèque, le10sport distribue les bons, et surtout les mauvais points d’une rencontre relativement décevante. La République-Tchèque l’a emporté 1 but à 0, mais devra faire beaucoup mieux en quarts, certainement face au Portugal ou aux Pays-Bas.

Les tops :

Jiracek : Auteur du but synonyme de victoire et de qualification tchèque, Jiracek a aussi tout donné sur son côté droit, et parfois même dans l’axe, à l’image de son bel enchaînement crochet du gauche-frappe du droit sur le but victorieux. Ses percées sont toujours aussi tranchantes. L’homme du match.

Pilar : Il a mis du temps a rentrer dans la partie, tout comme ses coéquipiers, mais une fois réveillé, ses accélérations ont fait mal à la défense polonaise. Un vrai calvaire pour la défense polonaise à la peine a chacun de ses sprints. La révélation du tournoi.

Gebre Selassie : Si son activité offensive est incessante, il n’en oublie pas ses tâches défensives. Impressionnant de vitesse et d’endurance. Si Baros avait été plus présent, ses centres se seraient transformés en passes décisives. 

Blaszczykowski : Le seul joueur polonais à surnager malgré le naufrage de son équipe en deuxième période. Il percute, propose, se bat, frappe... Le seul malheureusement.

Les flops :

L’orage : On a craint un scénario à la Ukraine-France lorsqu’une forte pluie et l’orage se sont invités en tout début de match. Mais il n’en fut rien.

Obraniak : Omniprésent en première période, le Bordelais a provoqué le danger grâce à sa faculté à se placer entre les lignes adverse, mais aussi et surtout grâce à sa patte gauche sur coups de pieds arrêtés. Mais le Franco-Polonais a ensuite totalement disparu de la circulation devenant invisible en deuxième période. Dommage. 

Lewandowski : Comme Obraniak, il a bien débuté la partie en pesant sur la défense et en prenant les espaces. Mais l’attaquant de Dortmund a raté l’occasion qu’il lui fallait concrétiser, et a également disparu par la suite. La plus grosse déception.

L’intensité : Pour un match décisif pour une qualification en quarts de finale de l’Euro, on s’attendait à beaucoup mieux, surtout de la part des Polonais à domicile. L’intensité rappelait celle d’un premier match d’une compétition, où les deux équipes attendent que l’adversaire se découvre et fasse l’erreur. Un tel manque d’ambition est incroyable.

Eric Bethsy