Barcelone : Chiellini, Evra, racisme… Les vérités de Luis Suarez !
La rédaction

Qu’on l’aime ou pas, Luis Suarez ne laisse personne indifférent. Généralement, les louanges viennent de la part de ses partenaires tandis que ses adversaires ne le supportent pas.

Luis Suarez a défrayé la chronique durant l’été dernier en se rendant coupable d’une morsure sur l’épaule de Giorgio Chiellini lors de la Coupe du monde au Brésil. Un épisode marquant dans la carrière de l’Uruguayen même si d’autres ont rythmé son parcours professionnel. Dans des propos rapportés par le Daily Express, l’attaquant a livré son sentiment sur plusieurs épisodes importants de sa vie de footballeur.

« EVRA ? PAS DE REGRETS »

L’incident opposant Patrice Evra à Luis Suarez et qui avait valu 8 matchs de suspension pour la teneur jugée raciste des propos adressés par le second au premier constituait le premier tremblement de terre de la carrière de l'ancien joueur de Liverpool. 3 ans plus tard, il n’a pas de regret : « Quand je dis que je suis désolé, c’est que je regrette quelque chose. Être désolé implique des regrets. Ils m’ont parfois jugé sur des faits qui étaient faux, comme le racisme. J’ai été accusé sans preuve. C’est ce qui m’a mis en colère. »

« CHIELLINI ? C’EST BIEN D’ACCEPTER SES ERREURS »

Moins éloigné dans le temps, l’épisode de la morsure sur l’épaule du défenseur italien est resté dans les mémoires. D’autant plus que cela n’était pas la première fois. L’attaquant de la Céleste revient sur les incidences de son action : « C’est bien d’accepter d'avoir fait une erreur. C’est ce que j’ai fait. J’ai laissé passer quelques jours, car il ne faut pas oublier que je ne suis qu’un homme et que parfois, la réalité est dure à encaisser. Il y avait des jours où je ne voulais pas savoir ce qu’il se passait. Je voulais juste être avec ma femme et mes enfants qui m’ont soutenu. Je ne voulais parler à personne, je ne voulais écouter personne. Je ne pouvais tout simplement pas l’accepter. Les deux premiers mois ont été très difficiles, car je ne me sentais plus footballeur. Ce fut le pire moment de ma carrière. C’est toujours bon d’accepter ses erreurs, mais ce qui m’a mis en colère, c’est le fait de ne pas me sentir professionnel, pas comme les autres travailleurs et footballeurs. C’est ce qui m’a le plus touché ».

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