Interrogé au micro de RMC au sujet de son comportement en équipe de France, Samir Nasri, le joueur de Manchester City, a partagé ses regrets.
Si le talent de Samir Nasri ne souffre d’aucune contestation, l’attitude du joueur est souvent pointée du doigt. Le milieu de terrain de ManchesterCity a évoqué la prochaine Coupe dumonde au Brésil avec l’équipe deFrance. « La Coupe du monde est un objectif, bien sûr. Ça devrait l’être pour n’importe quel footballeur. Qui plus est au Brésil, au pays du football. C’est évidemment l’un de mes objectifs. Le minimum, vu le tirage au sort des groupes, c’est de passer le premier tour. Vu notre potentiel, on devrait largement pouvoir sortir du groupe, même s’il ne faut pas croire que c’est fait. Après, on prendra les matchs les uns après les autres. On sait que lors des matchs à élimination directe, on peut élever notre niveau et aller le plus loin possible. »
« CE N’EST PAS LA MANIÈRE DONT J’AI ÉTÉ ÉDUQUÉ »
« Quand on est jeune, on est insouciant. On croit tout savoir. Avec le recul, la maturité, et une certaine forme d’intelligence, on se remet en question. Parce qu’on sait que ce qu’on a fait, ce n’était pas ce qu’il fallait faire, a indiqué SamirNasri, le milieu de terrain de ManchesterCity, dans l’émission LuisAttaque sur RMC ce mercredi. On n’est pas que 23 à jouer, on est avec 65 millions de personnes qu’on représente avec ce maillot. J’ai des regrets par rapport à ce qu’il s’est passé à l’Euro 2012. Ce n’est pas la manière dont j’ai été éduqué. J’ai sali mon nom, celui de mes parents aussi. Je n’ai pas fait honneur à ce maillot. Donc bien sûr que j’ai des regrets. »
« EN 2010, J’EN AI PLEURÉ »
« J’ai connu ce sentiment de rater une Coupe dumonde en 2010. J’en ai pleuré parce que la Coupe du monde, c’est un rêve. J’ai toujours rêvé d’en jouer une depuis tout petit. Je vais tout faire pour retrouver la forme avec mon club et espérer être dans la liste des 23, a-t-il ajouté. Au moment de ma blessure, j’ai eu peur, bien sûr. J’ai pensé à ne pas finir la saison, à rater la Coupe du monde. J’étais assez dépité lorsque ça s’est passé. Sur le coup, j’ai senti une douleur qui m’a foudroyé. En rentrant au vestiaire, lorsqu’on a vu la première image au ralenti, les kinés ont eu peur que les croisés soient touchés. Mais après revisionnage de la vidéo, ils ont dit que le croisé ne serait pas touché et que ça serait plus le ligament interne, ils ne se sont pas trompés. Pour l’instant, je suis bien en avance sur les prévisions, tant mieux. »