Le choc entre Chelsea et Arsenal a été marqué par l’attitude d’Arsène Wenger qui a bousculé José Mourinho. Cependant, Peut-il s’agir d’un geste prémédité ?
Pour le compte de la septième journée de la Premier League, Arsenal s’est incliné sur la pelouse de Chelsea (2-0). Le choc entre les deux clubs londoniens a surtout été marqué par une altercation entre Arsène et JoséMourinho. Sur son blog, Pascal Praud est largement revenu sur l’incident.« Arsène Wenger est un gentleman. Je l’ai connu dans une autre vie, quand j’étais journaliste à TF1. Il nous accompagnait pour les Coupes du monde et les championnats d’Europe. (…) Arsène Wenger ne « la ramène pas » comme on dit. C’est un héros très discret, qui écoute plus qu’il ne parle ».
« JAMAIS WENGER N’AVAIT PERDU SON SANG-FROID »
« J’imagine que JoséMourinho doit le chauffer depuis des années pour que le flegme britannique du bel Arsène, mâtiné d’un protestantisme alsacien, s’évanouisse sous le soleil de Londres. Jamais en dix-huit ans de carrière passés en Angleterre, Wenger n’avait perdu son sang-froid. Je le soupçonne aussi d’avoir prémédité la chose, a indiqué le journaliste. Wenger a réalisé ce que bon nombre de ses collègues rêvent de faire : claquer (symboliquement) l’insupportable Monsieur José, hâbleur du dimanche, baratineur à la petit semaine et accessoirement, entraineur star, autoproclamé Spécial One. Mourinho est un géant et il n’est pas question ici de chicaner ses qualités. Tout au plus peut-on préférer le jeu de Barcelone aux principes du Portugais. Les gouts et les couleurs ne se discutent pas. »
« WENGER ET MOURINHO NE SERONT JAMAIS AMIS »
« Mais revenons à nos moutons. Wenger explose quand José Mourinho conteste auprès du quatrième arbitre l’avertissement que Gary Cahill a reçu après avoir taclé AlexisSanchez. Tout le monde a vu cette image étonnante : Wenger appuie ses deux mains sur le torse de Mourinho. Elle marquera cette rencontre au-delà de la défaite d’Arsenal (2-0), la septième concédée par l’entraineur des Gunners contre celui des Blues en douze matches. Ça peut énerver. Jamais Wenger n’a battu Mourinho, a-t-il ajouté. Après sept journées de Premier League, Arsenal compte neuf points de retard. Chelsea est leader. Wenger et Mourinho ne seront jamais amis. La suite au prochain épisode. »