Dans un entretien accordé au Guardian, le défenseur allemand d’Arsenal Per Mertesacker est revenu sur l’arrivée de son compatriote Mesut Özil et sur l’altercation qui les avait opposée après la défaite face à Manchester City (6-3).
Débarqué l’été dernier en provenance du Real Madrid contre une somme avoisinant les 50 millions d’euros, Mesut Özil a propulsé Arsenal au sommet de la Premier League, preuve qu’il était le joueur qui manquait aux Gunners. Un avis que partage son coéquipier et compatriote Per Mertesacker, comme il l’a confié dans les colonnes du Guardian.
« NOUS N’AVIONS PAS BESOIN DE CINQ OU SIX JOUEURS »
« Parfois, pour passer un cap, vous avez besoin de la bonne recrue pour donner un coup de fouet à tout le monde, pas seulement aux joueurs mais à tout le club et à tous les supporters. Nous n’avions pas besoin de cinq ou six joueurs supplémentaires l’été dernier, ce qui était le cas quand je suis arrivé en 2011. Ce n’est pas facile d’intégrer tout le monde. Nous étions déjà une bonne équipe et nous n’avons perdu personne pendant l’été, ce qui était le plus important. Mais nous avions besoin de la bonne recrue et je crois qu’on peut dire aujourd’hui qu’Özil était celle-là », a-t-il expliqué avant de revenir sur leur altercation après la défaite face à Manchester City (6-3).
« ON SE SERT LA MAIN ET ON OUBLIE »
« On doit faire front tous ensemble, quoi qu’il se passe. C’est ça Arsenal. Il était énervé, moi aussi, et parfois cela fait du bien de se disputer, de laisser sortir ses émotions. Cela a presque disparu du monde du football car quand quelque chose se passe, les joueurs ont tendance à tout garder à l’intérieur et après ils sont énervés pendant trois semaines. Ce n’est pas ce que je veux voir ici. Il peut y avoir un petit accrochage mais après on se sert la main et on oublie. C’est une culture que j’aime. »